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PANNE DE BOTTEUR

Edito

2000 12 03 n°18 1

Professionnalisme ou économie de marché ?
Vers quoi se dirige le rugby ? A qui profite tout cet argent ?
tant de questions qui méritent aujourd’hui des réponses. En effet, les petits clubs doivent lutter pour survivre (et nous en sommes), alors qu’ils sont la base du rugby. Ils forment les futurs joueurs de haut niveau, ils alimentent sans cesse la passion pour ce jeu sur le plan local, et en plus ils financent une bonne partie des recettes de la FFR.
Et quoi en retour ? Aucun moyen pour retenir les jeunes joueurs détectés par les grands clubs (pas de renvoi d’ascenseur de leur part non plus), pas d’argent dans les comités départementaux pour participer à la formation des joueurs et à celle des éducateurs (alors que les nouveaux textes obligent les clubs à avoir des éducateurs diplômés), des arbitres de moins en moins motivés et très peu compétents, etc... etc...
Et la dernière lueur de génie de la FFR : les protections corporelles qui ne seront pas homologuées par l’International Rugby Board seront interdites sur les terrains. Cette nouvelle vient juste de tomber alors que, bien évidemment, tout les joueurs, et surtout les jeunes, se sont déjà équipés !
Bravo la fédé d’avoir fait prévaloir l’intérêt commercial de certains au détriment du portefeuille du plus grand nombre...

Défaite illogique, après un match où l’A.S.L. a alterné le bon et le moins bon, marquant deux essais, mais laissant filer la victoire par un manque total de réussite au pied.
La réserve, malgré une équipe solide, a dû également s’incliner...
Deux essais bien amenés, quelques sursaut d’orgueil, une bonne occupation du terrain et une défense assez solide. Voilà ce que l’on pourra tout de même retenir de la prestation des bleus et blancs, dimanche dernier, au stade de la Halle Carpentier face au Massif Central.
La défaite, elle s’explique par un relâchement coupable dans les dernières minutes, par 6 échecs sur tirs au but, par des changements douteux et par un arbitrage très orienté !
Certes il est difficile de gagner à l’extérieur, mais il y a des occasions qu’il ne faut pas rater. Celle là était belle, pour remonter au classement et surtout pour dynamiser un groupe qui s’essouffle à chaque pépin (exemple encore cette semaine â l’entraînement).
La réserve était opposé au dernier de la poule, et présentait une équipe dans laquelle neuf joueurs avait déjà joué en première cette saison. Pourtant, on ne pu éviter la défaite, malgré quelques offensives rondement menées et qui ne trouvèrent pas l’ouverture finale.
Aujourd’hui, il faudra encore se battre, pour défendre nos terres, car l’adversaire est coriace, et affiche un classement meilleur pour les deux équipes.
Et puis, pour les superstitieux, notons qu’il s’agit du dernier match du siècle, et même du millénaire à Lagny.
Alors, pour écrire une nouvelle page dans l’histoire du club, ré-a-gi-ssons !!!

Classements

Nationale 3. poule 3
EQUIPE A

EQUIPE B

Les autres matchs de la poule

A.C.B.B. - Orléans la Source
Joué les Tours - Sancerre
Rueil-Malmaison - Chilly-Mazarin
Noisy-le-Grand - Orsay Université
Massif Central - Guéret

Les résultats des jeunes

Samedi 25 novembre 2000
Les mini-poussins : REPOS
Les poussins : REPOS
Les benjamins : REPOS
Les minimes : REPOS
Les cadets : C.P.S. annulé
Les juniors : Lagny/Chelles - Livry Gargan : 54 à 3.

Les joueurs

2000 12 03 n°18 2

Yann DUCROT
23 ans 1m77 85kg
Poste : comme çà vous arrange
Prof. : Vendeur de voyage
Particularité : D’après sa copine, ce n’est pas uniquement à cause de ses oreilles qu’il ressemble à un lapin !

Christophe BANCAREL
28 ans 1m92 98kg
Poste : seconde latte
Prof. : Futur guide de haute montagne
Particularité : Il a déjà rédigé quelques rubriques du journal, desquelles se dégage une autodérision qu’il nous avait caché !

Alex BERNARDET
25 ans 1m82 94kg
Poste : 3^e ligne
Prof. : militaire
Particularité : Seul vrai dopé du club, on l’aperçoit occasionnellement entre une manœuvre et un carton rouge.

Jérôme ROYER
25ans 1m87 92kg
Poste : 3^e ligne
Prof. : couvreur de terrain
Particularité : Son style peu élégant n’en est pas moins efficace, et son retour en première est à pressentir.

Dopage et partage

2000 12 03 n°18 3

Dans cette actualité de sport dopage, nombreux sont ceux qui se demandent à quoi peuvent bien carburer les rugbymen. Quelle est la secrète potion qui pousse des adultes, pour la plupart respectés dans leur milieu professionnel et familial, à se foutre en short en plein hiver, à remonter bien haut leurs chaussettes bleues électriques, à exhiber un physique trop souvent négligé pour se rouler dans la boue et se tanner la couenne ?
Pourquoi cette fierté et cette grande puissance à bouchonner, à marronner, à paillarder, à picoler, à flatuler ou à éructer ? point d’amphétamines trafiquée (depuis le départ de Brouillo, le risque est écarté), point d’alcoolisme généralisé (on le saurait, et puis ça se verrait tout de suite sur les anciens), mais l’absolu qu’offre le rugby, la fraternité et le partage. Le partage des souvenirs forts, des odeurs fortes aussi, le partage des couleurs, du maillot, le partage de l’unique et légendaire neurone du pack, le fantasme d’intelligence des trois quarts. Et à Lagny, la quintessence, le sommet, l’absolu, le sublime du partage : le partage du temps de jeu. Parce qu’à Lagny, tout le monde joue et l’on ne supporte pas l’exception. Ceux qui s’entraîne ne jouent pas le dimanche mais jouent le mercredi et le vendredi à l’entraînement, et ceux qui ne s’entraînent pas jouent dimanche.
Alors rugbyman latignatien, regarde les droits dans les yeux ces railleurs du sport dopage, et partage avec eux une bonne bouffe, parce qu’à Lagny plus qu’ailleurs, on carbure à la fraternité !

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Notre cher Martial Barrau nettoie, repasse et bichonne vos vêtements de rugby gratuitement ! Pour tout réservation, voir avec Monsieur Thomas Lety, initiateur du projet.

L’arroseur arrosé

Par cet article, et comme convenu avec l’éditeur et le rédacteur de ce journal, nous allons enfin livrer certaines vérités trop longtemps passées au rang des oubliettes, sur une personne aux allures d’ange, mais qui cache un esprit diabolique, facilement reconnaissable dans les différents propos qu’il vous délivre dans le petit journal.
Cet être aux apparences forts sympathiques (sa photo dans l’édition n°16 vous le confirme), se permet à outrance de révéler certains points de la vie privée de ses coéquipiers, et surtout, bien aidé par nos deux amis « Oebull one et Oebull two » que la nature a voulu jumeaux, persécute à tort ou à raison les plus faibles d’entre nous. La famille Pastis 51/Kronembourg ainsi que le couple Canal plus se reconnaitront dans ces mots, ainsi que notre nouvelle colonie d’expression bipède, peu habituer à de tels discours.
Cette personne, vénéré par le sexe féminin, notamment les moins de 14 ans ou les moins d’lm60 (Ah ! Bayonne quand tu nous tiens...) n’est réellement fait que de mensonges et quolibets, qu’il accumule à droite et à gauche, sans prendre le soin de vérifier ses sources. De plus, un abus conséquent et volumineux de reportages tel qu’« histoires naturelles », ainsi que certaines séquences plus tardives et plus lubriques, ont provoqué chez lui une dépendance frôlant l’hystérie, sur la reconnaissance de son corps et de son esprit.
Afin de mettre en application ces différentes théories, il s’en est allé cet été, à la rencontre de ses prophètes, allant même jusqu’à les imiter. Sa rencontre avec le dieu vivant Rocco et les scènes d’orgies qui ont suivi ont laissé des souvenirs rocambolesques aux patrons des clubs languedociens spécialisés dans la lutte anti-maillots de bains. Son bronzage en est la preuve flagrante, et ce n’est pas ses jolis caleçons fleuris restés plié au font de son sac qui nous contrediront. On l’aurait même aperçu en Espagne, tentant d’imiter la reproduction du cétacé dans une eau de mer plus ou moins pollué par un iceberg de couleur douteuse, sorti tout droit de l’orifice d’un canard gersois.
Sa disponibilité sexuelle étant devenue légendaire, il faut tout de même vous prévenir Mesdemoiselles, l’homme est ingrat ! D’ailleurs l’homme est aussi un gras ! Que nulle n’ose se risquer dans une aventure avec ce malingre décoloré ou elle périrait dans les flammes de Satan.
Et pour finir, vous noterez son courage audacieux sur le terrain. S’il ne plaque jamais, c’est tout simplement car il est craintif. Le soir il a même peur de sa propre ombre ! Observez sur les rares bagarres auxquelles il participe, comme il est toujours tenté par frappé dès que l’adversaire lui tourne le dos.
Honte à toi petit vaurien et cesse enfin de nous affliger avec tes mots meurtriers ! Mais quand même, longue vie à ton petit journal.

Interview

Interview de Corinne Somarriba (dit Coco), supportrice de l’AS Lagny.

2000 12 03 n°18 4

1- Que vous inspire les résultats moyens des deux équipes séniors ?
Pas grand chose. Beaucoup de déception surtout.
Nous les supporters, on a l’impression qu’il y a un manque général de motivation et même si nous ne sommes pas apte à porter de jugement, vu de l’extérieur, les joueurs sont décevants. On ne sait pas tout, mais il doit y avoir des problèmes au sein de l’équipe car des tribunes on ne sent plus le mordant qu’il y avait avant.
2- Qu’est ce qui a changé selon vous ?
Il n’y a plus de groupe ! Certains éléments moteurs sont partis, qui n’étaient peut-être pas des joueurs extraordinaires mais qui rassemblaient les autres. Aujourd’hui, il n’y a plus cette solidarité entre les anciens et les nouveaux et on dirait que certains joueurs se foutent un peu des résultats.
3- Cela ne doit pas vous motiver pour la création d’un club de supporters ?
Cela reste une bonne idée, et personnellement, je suis prête â tout !
Aujourd’hui la déception est là, il y a de moins en moins de monde au stade. Mais si tout le monde baisse les bras, on n’ arrivera à rien. Le rôle du supporters est d’aider l’équipe quand elle va mal. Nous continuerons à venir car nous aimons le rugby et ce club, mais les joueurs doivent prendre conscience de notre désarroi.
4- Et l’ambiance au club-house ?
Elle revient petit à petit. On a eu un peu peur au début, mais on a appris à connaître les nouvelles « nanas », et grâce à elle (et aussi à nous), l’ambiance est assez souvent bonne.
Mais il est dommage que personne ne se rassemble après des défaites comme dimanche dernier ! C’est là où il faut se retrouver... Peut-être qu’avec le nouveau local...

Sponsor

Cette rubrique est consacré aux sponsors de l’A.S. Lagny, qui par leur gentillesse et leur dynamisme, participent à la vie du club. A chaque édition, nous essayerons de vous présenter un des ces partenaires, afin de mieux rassembler la grande famille de l’ A.S.L. Aujourd’hui :

Boulangerie-Pâtisserie CORNET
10, place de la fontaine
77400 LAGNY sur MARNE
tel : 01 64 30 06 46
fax : 01 60 07 16 78
Boulanger, pâtissier, chocolatier, confiseur,...
... spécialiste de la flûte Gana et des pièces montées.