« Lagny, un centenaire en pleine santé » (« La Marne » - 11 octobre 2006)
Laurent Zimmermann (président de l’A.S. Lagny)
« Lagny, un centenaire en pleine santé »
Après un mariage peu heureux avec Meaux, Lagny est revenu chez lui. Et sourit de nouveau à la vie après deux montées consécutives.
Après avoir poussé dans le bon sens au sein de la mélée, Laurent Zimmermann est le récent président d’une association pleine d’ambition. Le moral est de nouveau au beau fixe pour un club qui respire le rugby. Les supporters se frottent les mains. Les joueurs sont de nouveau heureux de fouler le pré latignacien. Le regard est porté sur l’avenir pour ce club qui va fêter en fin d’année ses 100 ans. Une raison de prendre la température auprès d’un président qui compte faire souffler le vent d’un dynamisme retrouvé.
Quel a été le bilan de l’année dernière ?
Une saison satisfaisante avec pour la deuxième année de suite une montée. On perd contre le futur champion de France en quarts de finale. Notre école de rugby se porte bien avec 120 enfants, le double qu’en 2002. Ensuite, la renaissance de notre club devient notoire et chacun peut apprécier la solidité de nos racines séculaires. L’ambiance est au beau fixe sur le terrain comme au sein du comité directeur. Nous sommes fiers de nos racines et de notre histoire.
On a l’impression que la séparation avec Meaux a redonné une nouvel élan à Lagny ?
Nous avons connu en 2003-2004 une période creuse. Nous n’avions plus que l’école de rugby et l’équipe folklo. Nous avons tourné la page en retournant à nos racines historiques en faisant appel aux forces vives dans une optique de reconstruction. Les anciens sont revenus, les jeunes partis aussi. Dans cette blessure profonde, nous avons bénéficié du soutien très fort de la ville. Avec Meaux, nous n’étions pas fait pour vivre artificiellement. Nous avons joué un autre jeu que le nôtre. Maintenant, nous sommes tournés vers l’avenir avec cette optique très forte de restructuration.
Pourquoi Lagny possède-t-il une telle culture rugby ?
Le rugby est à Lagny le sport collectif de plein air le plus suivi. Il existe un véritable esprit de clocher comme en province. Les joueurs sont et restent fidèles. C’est un esprit particulier avec l’amour du maillot et du club. L’esprit vient du passé sportif mais aussi à la fidélité de Patrice Pagny, le maire et son adjoint aux sports Alain Gadan et de la qualité de nos installations. Les supporters sont aussi revenus nous soutenir alors que nos partenaires Yprema, Societé Générale, Soldrain, Richard Fleurs, HD ont toujours été là pour nous aider. Cet enracinement culturel vient de notre formation qui est le vrai creuset et aussi des anciens, le ZE Blue Brothers rugby band, un vrai facteur d’animation. Je ne remercierai jamais assez les éducateurs et les dirigeants qui œuvrent vraiment pour le bien de tous à l’image du fidèle Guy Blond et de José Batista, responsable de l’école de rugby.
Comment le joueur que vous avez été s’est retrouvé président ?
J’ai joué en équipe première de 91 à 97 et je me suis investi ensuite dans l’animation, le sponsoring avant de contribuer à remonter le club. J’ai été secrétaire et je suis devenu dans une certaine forme de continuité le président suite au déménagement en province de Lionel Farcy. La boucle est bouclée (sourire).
Vos souhaits pour votre club ?
Continuer de remettre le club sur les bons rails en remontant en honneur et ensuite en 3e Division. Nous voulons consolider l’école de rugby, favoriser également la création d’une équipe junior dans les deux ans après celle des cadets que nous avons créée avec enthousiasme cette saison.
2007 va t-elle être une période charnière ?
On voudrait négocier au mieux ce virage avec les manifestations qui vont entourer notre centenaire qui s’annonce festif. Cela sera également l’année de la Coupe du monde. Un moyen idéal qui devrait permettre aux enfants de se rendre compte que le rugby est un sport accessible et porteur de valeurs. La Coupe du monde est venue à l’Hôtel de ville de Lagny. C’est un honneur pour notre club centenaire qui a toujours fait corps.
PROPOS RECUEILLIS PAR PASCAL PIOPPI
Historique
1907 : Les couleurs de l’USL sont jaune, vieil or et noir. 1re équipe de football-rugby, grâce Eugène Fillion. Lagny se classe dans les cinquante premiers clubs de France.
1913 : de nouveaux statuts en quarante-huit articles sont adoptés et le 5e en particulier stipule que « les dames sont admises à faire partie de la société ».
1919 : tout est à refaire, suite à la disparition de vingt-cinq membres actifs qui mourront pour la France. Eugène Fillion réforme une équipe de rugby avec vingt élèves de l’école d’Alembert ;
1932 : le président sera Victor Simonet qui a conquis sa cape d’international, lors du match Paris-Londres.
1941 : toutes les sociétés sportives fusionnent dans le comité consultatif créé par le gouvernement de Vichy sauf la société de rugby.
1945 : à cause de dissensions au sein de l’USL, les sociétés de tennis et rugby créent l’association sportive de Lagny sous la présidence de Robert Saurin, aidé par Eugène Fillion et Lucien Barthélémy. Les nouvelles couleurs sont bleu et blanc.
1949-1956 : l’AS Lagny rugby devient champion de Paris, 2e série, puis, sur sa lancée est propulsée par le Catalan Cartou montera jusqu’en honneur sous le nom de AS Lagny Catalans de Paris.
1962 : Pierre Deflandre crée, sous l’aval du président Girault, des équipes cadets et juniors.
1970-1975 : sous les présidents Caron et Gaillat ; création d’une école de rugby encadrée par L. Jacques, A. Roux et C. Arnaise.
1980-1988 : sous les présidences de G. Lirola et puis A. Le Moteux, le club reprend vie et l’école de rugby se redéveloppe.
1989-1994 : entraîneur depuis 1983, C. Billerach devient président et entraîneur. Il amènera les seniors en honneur et les cadets en national.
Après V. Simonnet c’est au tour de Xavier Blond d’être élevé à la dignité internationale pour sa contribution en équipe de France.
1995-2003 : sous les présidents Guy Blond, puis Frédéric By, l’AS Lagny monte en nationale 3 puis en nationale 2 (après avoir fusionné avec Meaux).
2004 : l’AS Lagny ne compte plus que l’école de rugby et une équipe folklo.
2005-2007 : les présidents Lionel Farcy, puis Laurent Zimmermann avec l’aide de certains joueurs « folklo » et d’anciens joueurs (seniors et junior) reforment une équipe fanion en 3e série, puis 2e série et enfin en 1re série.
L’AS Lagny rugby revit...
Ce qui fait la force du club
- Un siècle d’histoire, des centaines de matches joués, des milliers de gamins formés au rugby. L’un d’entre eux, Xavier Blond, jouera en équipe de France. Le nom de l’AS Lagny Rugby est connu dans toute la France du nord de la Loire... et bien au-delà.
- Des dirigeants bénévoles, impliqués et complémentaires.
- Des installations de qualité (deux terrains, une tribune couverte, Un club house accueillant).
- Une organisation solide. Ainsi, le suivi médical des joueurs est assuré par un médecin, un ostéopathe et une soignante.
- Un vrai savoir-faire dans l’organisation des réceptions et différents événements conviviaux,
- Le soutien de la mairie de Lagny.
- Les encouragements de nombreux supporters, eh oui, Lagny est une ville de rugby !
- La fidélité des partenaires et sponsors.
- Un groupe senior jeune, doué, soudé et deux bons entraîneurs,
- Le travail des éducateurs de l’école de rugby et du groupe de cadets qui forment avec bonheur quelque cent enfants et préparent une releve prometteuse.
- Une dynamique décuplée la saison prochaine : 2007 sera l’année de la Coupe du Monde en France, et du centenaire de l’AS Lagny Rugby.
Le calendrier
A domicile :
- 8 octobre : Epinay
- 15 octobre : Boudes Marne
- 29 octobre : St Geneviève
- 5 novembre : Romilly
- 3 décembre : Palaiseau
- 7 janvier : Charenton
- 18 février : Gif-sur-Yvette
- 18 mars : Pantin
- 1 avril : Champagne-St-André
Lagny n’a plus rien à espérer (« Le Parisien » - 30 mars 2007)
L’US Nemours-Saint-Pierre nouveau pensionnaire d’Honneur
C’EST un parcours exceptionnel, pour un promu, qu’a réalisé l’US Nemours-Saint-Pierre cette saison en Promotion d’Honneur. Si les Nemouriens l’emportent dimanche face à Limay, lors de la dernière journée de PH, ils finiront le championnat avec 18 victoires en autant de matchs. « On est premiers depuis le début, explique Jean-Luc Aparicio. En tant que promu, on ne savait pas trop où on allait. L’équipe a mûri au fil de la saison, avec une forte dynamique en son sein, qui a aspiré tout le groupe seniors. Un groupe qui a montré une belle homogénéité malgré le roulement des joueurs. »
Prochains objectifs : la finale francilienne à Maurepas (78), le 29 avril, et un beau parcours en Championnat de France. La Seine-et-Marne comptera donc toujours un pensionnaire en Honneur la saison prochaine, après l’accession en Fédérale 3 décrochée par Val-d’Europe.
« Le groupe s’est démobilisé au fil des matchs »
Du côté du Rugby Sud 77, l’exercice 2006-2007 ne restera pas dans les annales : « Il est plutôt raté, estime Patrick Fargeas. Après les départs de six titulaires en début de saison, pour raisons professionnelles, on a compensé en quantité, mais pas en qualité. Le groupe s’est démobilisé au fil des matchs. C’est une question de sérieux des joueurs. »
Si le RS 77 visait le milieu de tableau en septembre, il espère aujourd’hui une victoire sur Stains dimanche pour assurer son maintien et reconstruire en vue de la saison prochaine.
Reconstruire, c’est aussi l’objectif de Coulommiers, relégué en 1re série avec seulement trois victoires au compteur et qui finira la saison dimanche par un forfait.
En 1re série, dans la poule 1, Lagny n’a plus rien à espérer. Une année de transition, avant de reprendre sa marche en avant pour retrouver l’Honneur d’ici deux ans.
Enfin, pour ses 40 ans d’existence, Gretz-Tournan peut encore monter en PH. Dès ce week-end si les résultats lui sont favorables. Ou la semaine d’après en l’emportant lors de la dernière journée de la poule 2. Ah, les invraisemblances des calendriers de rugby...
Sé.B.
Essai transformé pour Blond (« Le Parisien » - 31 mars 2007)
Rugby, Fédérale 1, Trophée Jean-Prat
Essai transformé pour Blond
Stade domontois - Rouen
DEPUIS qu’à 8 ans, en 1975, il a débuté le rugby à Lagny (Seine-et-Marne), Xavier Blond n’a jamais rien lâché. La vie qu’il s’est tracée n’est qu’une longue et imperturbable ligne droite. A Domont, au PUC où à la Teste qu’il a entraînés, au Stade Français où au Racing, il n’a jamais su déroger à sa ligne de conduite. « C’est un pur », disent de lui tous ses amis. Certains rajoutent, sans doute parce qu’ils l’ont particulièrement bien connu : « C’est un gagneur, une personne plus sensible qu’il n’y paraît. »
Baptisé « bougon par ceux qui le craignent et casse-c... par ceux qui l’aiment bien », il accepte le débat mais en sort toujours victorieux. « C’est dans le conflit qu’on avance », assure-t-il. Son compère du pack, Michel Tachdjian, se souvient : « Le soir, il refait le monde devant quelques verres, et le lendemain, il affirme tout le contraire en disant : La terre tourne, moi aussi. » Un sacré caractère qu’il s’est forgé adolescent en découvrant le ballon ovale : « Parce que mon frère, mon père et mon grand-père en faisaient. Je me suis toujours vu autour d’un stade autant que je m’en souvienne. » Au collège, il pratiquait hand, tennis, foot et volley. « Je ne restais jamais chez moi dans le pavillon de mes parents. Il me fallait de l’air. »
Plus tard, il est repéré et intègre le sports-études de Lakanal (Sceaux, 92). Un tournant. « Là, j’ai découvert la compétition, l’amitié forgée par des longs moments passés ensemble, le besoin de soutenir ses amis et d’être présent pour en aider d’autres. »
Interne en cadets (3e ligne aile), il côtoie des internationaux juniors et, deux ans plus tard, il commence à jouer en seniors. « Le grand virage, c’est à ce moment », dit-il. Il comprend que son chemin est tracé. Que la ligne droite est le plus court chemin pour atteindre son Graal. Il signe au Racing en 1986 et enchaîne les sélections mais, après une sévère blessure au genou et des avis divergents avec la hiérarchie, les sélections s’arrêtent : « Je ne rentrais pas spécialement dans le moule. Je n’étais pas le petit mouton, j’avais mon franc-parler, j’étais sans doute difficile à gérer, une grande gueule, mais ce sont des expériences exceptionnelles. »
Pendant ce temps, le rugby évolue. Le nez dans la mêlée et la tête dans les flancs de son fidèle partenaire Michel Tachdjian, Xavier Blond surveille l’avenir et part à la conquête d’un second titre avec le Stade Français (1998), après celui remporté en 1990 avec le RCF face à Agen. Ensuite, la page se tourne. Il sera entraîneur. « J’ai douté, j’ai eu des résultats, des galères et des dirigeants difficiles. C’est comme l’apprentissage, il faut se casser la gueule pour savoir rebondir. Même aujourd’hui, ici à Domont (qu’il a conduit pour la première fois de l’histoire du club en play-off), on doute encore avec Hervé (Jegou). » Sa ligne droite n’est faite que de rebondissements.
Georges Leclerc
Tous les verdicts en région (« Le Parisien » - 13 avril 2007)
Tous les verdicts en région
LA SAISON RÉGULIÈRE a touché à sa fin pour tout le monde. Les verdicts concernant les clubs du département évoluant de la Promotion d’Honneur à la 3e/4e Série sont donc les suivants.
Promotion d’Honneur.
Au terme d’une saison exceptionnelle pour un promu, avec 18 victoires en autant de journées, Nemours accède haut la main à l’Honneur. Le Rugby Sud 77 a quant à lui assuré son maintien lors de la dernière journée, en l’emportant (73-13) face à Stains. « Les joueurs ont eu peur de descendre », estime Patrick Fargeas, le président. Enfin, Coulommiers, qui ne s’est imposé que trois fois dans la saison, a déclaré forfait pour le dernier match. Bons derniers, les Columériens descendent donc en 1re Série.
1re Série.
Gretz-Tournan stoppe sa descente aux enfers. En l’emportant (9-8) face à Aubergenville grâce à un drop de Cédric Dufour à la dernière seconde, les hommes de Dominique Balesdens, finalement 3es , remontent en PH. Après une accession par an depuis son retour en solo, Lagny finit pour sa part la saison à la 5e place et restera donc en 1re Série la saison prochaine. Une année de transition pour les hommes de Bernard Lalanne et Laurent Blond, l’ancien joueur de Meaux en Fédérale 2, désormais entraîneur.
2e Série.
Deuxième ex æquo de sa poule, Chelles accède à la 1re Série. Objectif atteint pour les joueurs de Gilles Aubermas. « On attendait que les jeunes commencent à produire. Et ça commence », se félicite le président. Statu quo, en revanche, pour Ozoir (4e) et Champs-Val-Maubuée (5e), qui se maintiennent à ce niveau, non sans avoir tremblé en ce qui concerne les joueurs du Val-Maubuée. Enfin, avec une seule victoire au compteur, Mitry est relégué. « Ce n’est pas gênant, puisqu’on reconstruisait, affirme Michel Mage, le président. On est déjà assez nombreux pour la saison prochaine. »
3e/4e Série.
Après seulement deux saisons et demi d’existence et déjà 120 licenciés, le Pays fertois termine aux portes de la montée, en 4e position, et vise surtout à se développer encore. « On compte beaucoup sur la Coupe du monde pour cela », indique Stéphane Thibault, le président. Également 4e, Provins se maintient également et attend le reportage sur son tournoi international du week-end dernier, dimanche (8 heures) sur France 2. Enfin, Othis, sanctionné administrativement pour une licence de joueur non-conforme, termine dernier. C’était de toute façon « une saison de transition pour reconstruire », selon Lionel Kurnik, le président.
Sé.B.
100 ans (« La Marne » - 27 juin 2007)
Le rugby de Lagny se porte toujours bien
100 ans
SAMEDI, le club de rugby de Lagny avait mis les petits plats dans les grands pour fêter dignement son 100e anniversaire. Mais à Lagny, on sait rester humble et c’est dans une grande convivialité et une certaine dignité que les bougies ont été soufflées. Ce club qui a connu des hauts et des bas (comme toute association qui se respecte) a l’immense mérite de s’être relevé à chaque coup dur. Et à l’heure du bilan, les sourires peuvent être de rigueur comme le souligne Laurent Zimmermann, le dernier président en date : « C’est un club attachant qui ne laisse personne indifférent. Il existe un vrai esprit de clocher comme en province. Nous avons des vraies racines et des vraies valeurs. On va retrouver notre lustre d’antan. L’an prochain, nous aurons une équipe junior mais nous aurons aussi besoin de bénévoles ».
Cet esprit familial a une valeur inestimable. Le sourire aux lèvres, Guy Blond tendait samedi des bâches pour protéger les tables dressées pour le grand banquet. Ce grand monsieur du sport latignacien, arrivé en 1960 continue d’avoir les yeux qui brillent quand il parle de son club : « J’ai débuté très jeune, venant de l’aviron. Je ne le regrette pas car il y a eu de bons moments de complicité ».
Retrouvailles de l’amitié
L’accent toujours chantant d’André Roux, l’un des plus grands pédagogues que le club ait possédé continue de mettre l’accent sur les jeunes : « On a 120 gosses à l’école de rugby pour des vertus qui continuent de s’enseigner. Ce club plaît car il est avant tout familial, convivial et aussi formateur. Nous sommes en période de reconstruction et on aime cela. »
Point besoin d’être un devin en arpentant les allées du stade où les rires fusaient, les accolades aussi pour des retrouvailles de l’amitié.
25 morts...
C’est beau un club qui sourit à la vie. Bien entendu, la fusion un brin manquée avec le voisin de Meaux alimentait quelques polémiques vite transformées en grande rigolade. Lagny restera toujours Lagny... Ce club centenaire lancé en 1907 de la première équipe de football-rugby par Eugène Fillon a fait partie des premières associations créées en France. Hélas, 25 membres mourront pour notre pays pendant la première guerre mais Eugène Fillon reformera une équipe avec 20 élèves de l’école d’Alembert.
Retour des juniors
Victor Simonnet en 32 deviendra international. Les années passent et l’impulsion donnée par Christian Billerach, en 83, va redonner des couleurs. Issu de l’école de rugby, Xavier Blond est élevé en 94 à la dignité d’international. Son père Guy prend la présidence et après 7 ans en Honneur, Lagny monte en N3 sous la houlette de Jacques Petey. Il aura fallu attendre 90 ans pour atteindre la nationale. En 2001, le club fusionne avec Meaux sans succès. En 2004, Lagny explose en se retrouvant au bas de l’échelle. Lionel Farcy reprend le club et c’est l’ancien joueur Laurent Zimmermann qui va donner un coup d’accélérateur. Le club continue sa reconstruction avec la création cette année d’une équipe cadets. L’an prochain, cela sera le tour des juniors. Le sourire est de nouveau là. Mais pour l’heure, d’autres manifestations du centenaire sont prévues en 2007.
PASCAL PIOPPI
Au tableau d’honneur
Dans la chronologie des 100 ans, voici quelques noms qui ont permis à Lagny d’exister. Voici donc quelques dirigeants, présidents, sans oublier Xavier Blond le gamin du cru devenu international.
Eugène Fillon, Abadie, Martin, les frères Manceau, Victor Simonnet, Léon Vernie, William Saurin (il faut lire Robert Saurin et non William... ndlr), Lucien Berthelemy, Léon Cartou, Pierre Deflandre, André Huart, les frères Letessier, M. Girault, Caron, André Roux, Lionel Jacques, Claude Arnaise, Gaillat, Cattenoz, Mallard, Bernard, Guy Lirola, Christian Billerach, Alain Le Moteux, Xavier Blond, Guy Blond, Jacques Petey, Frédéric By, Henri Esch, Lionel Farcy, Laurent Zimmermann.