Décidément, le rugby nous réserve de belles rencontres, et la rencontre de ce Seine-et-Marnais en est une…
Voilà plus de 35 ans que Lionel Vandenbossche voue une grande partie de sa vie au ballon ovale… Curieuse destinée pour cet homme qui, lorsqu’il était gamin, réalisait des prouesses sur les parquets de hand ! En réalité, quand on connaît la perspicacité des Dieux du Rugby à repérer leurs futurs talents, il n’y a finalement rien de curieux à ce que Lionel ait un jour rejoint la grande famille d’Ovalie… Ces rusés divins lui envoyèrent même un émissaire nommé Ferrasse pour lui tracer la route ! Et cette route, c’est à l’AS Lagny, au milieu des « Lustucru », qu’il l’a suivie avec bonheur, d’abord comme joueur, doué d’une longévité extraordinaire puis, le moment venu, comme entraîneur des Jeunes du club… Avec au passage, une belle rencontre, celle de Nicolas Dolet, son compère Montois avec qui il partage une longue et belle aventure à la tête des Juniors Latignaciens. Sans des personnages comme ces hommes là, le rugby ne serait rien, alors… Merci Lionel, et… Merci Nicolas !
Bonjour Lionel, tu avais 16 ans quand le ballon rond que tu tenais d’une main est devenu ovale… C’est quoi l’histoire de cette métamorphose ?
Je suis né à Alfortville, dans le Val de Marne, et j’arrive à Lagny-sur-Marne à 8 ans. On habite à 5 minutes du stade et comme je suis un gamin hyperactif, mes parents me mettent au sport. Je commence par l’athlétisme, et très vite, je suis la trace de mon frère aîné, Denis, au hand. Je vais y jouer jusqu’à l’âge de 15 ans, en glanant au passage quelques sélections départementales et régionales. Arrivé en Cadets 2e année, on a un problème d’effectif et je suis surclassé en Juniors, mais l’intégration chez les « grands » ne se passe pas pour le mieux, et je décide d’arrêter le sport !
C’est alors qu’un de mes copains au nom prédestiné, Jean-Luc Ferrasse (qui n’avait pourtant rien à voir avec l’ancien Président de la FFR Albert Ferrasse !), m’a convaincu de le suivre à l’AS Lagny… Moi le rugby… Personne ne connaît ça dans la famille… « Vandenbossche », c’est pas du sud… Faire des passes derrière pour pouvoir avancer… C’est quoi ce truc d’Anglais ?… Bon, bref, je récupère je sais plus où une paire de crampons, et me voilà parti avec Jean-Luc à l’entraînement des Cadets de l’AS Lagny… C’était en février 81, je m’en rappelle très bien !
Je suis super bien accueilli par toute l’équipe et son entraîneur, Jean-Marc Beauchet (il faut dire qu’à l’époque je mesure plus d’1m80 et pèse plus de 80 kgs, et la pratique du hand m’avait doté d’une assez bonne condition physique…), et au bout d’une ½ heure, j’ai l’impression que je suis avec des potes que je connais depuis toujours ! Le seul truc qui me gêne, c’est le terrain, beaucoup plus grand qu’au hand, donc au début, c’est pas évident pour moi de m’y repérer. Mais je sors de là ravi, couvert de boue et avec quelques bleus, et Jean-Marc me dit : « Viens nous voir jouer dimanche… »… Et bien évidemment, ce fameux dimanche, quand j’arrive, ils ne sont que 14, et il me fait jouer… Et voilà comment, sous un nom d’emprunt (!) et ne connaissant rien aux règles, je fais mes grands débuts officiels en Ovalie, du côté de Villeparisis !!
- 1981 : Les grands débuts de Lionel (6e debout en partant de la droite) avec les Cadets de l’AS Lagny…
Et à partir de là, tu as fait quoi avec ce ballon ovale ?
C’est donc en 2e ligne que j’attaque mon apprentissage avec les Cadets de l’AS Lagny, club que je ne quitterai dès lors (quasiment) plus jamais. Au fil du temps, je commence à comprendre comment se joue le rugby, et je m’épanouis vraiment à partir de la catégorie Juniors (avec qui je ferai un 1/16e de finale de Championnat de France Danet, contre Brétigny)… Mon gabarit et ma relative vélocité (pour un 2e ligne !) me facilitent alors grandement la tâche dans ce sport où la puissance physique tient un rôle important.
Dès la dernière année Juniors, on est quelques uns à connaître quelques sélections régionales et à faire quelques piges en Equipe 1re de l’AS Lagny, alors en 3e Série… Je partage notamment ces expériences là en 3e ligne aile avec Laurent Blond (le frère de Xavier, l’ancien Racingman champion de France et plusieurs fois capé en équipe de France, les 2 frères ayant été formés à Lagny)…
- 1984 : Lionel (en haut à gauche) et les Juniors de l’AS Lagny sont en 1/16e du Championnat de France Danet
En débarquant chez les Seniors, je fais une belle rencontre, celle de Gilles Savouret : n°8, c’est lui le capitaine de l’équipe… Un « Monsieur », avec beaucoup de charisme… Il ne faisait pas de grands discours, mais son comportement sur le terrain était exemplaire… Et nous les jeunes, on n’avait qu’à suivre. C’est quelqu’un qui m’a beaucoup marqué dans ma vie de rugbyman, et dont je me suis énormément inspiré quand quelques années plus tard j’assumerai moi-même la responsabilité de capitaine.
A l’époque, en 84, l’AS Lagny « pédale » un peu en 3e Série, et a du mal à s’en sortir, et l’arrivée de pas mal de nouveaux Séniors, dont je fais partie, qui montent directement des Juniors, couplée avec la venue en 1983 d’un nouvel entraîneur, Christian Billerach, va insuffler au club une nouvelle dynamique, qui va faire gravir au groupe tous les échelons jusqu’en Honneur, niveau auquel on jouera 4 fois, sans succès, la montée en 3e division : en 91 contre Pont Audemer, en 94 contre Annemasse, en 95 contre Dreux, et en 96 contre l’Aigle !
Mais en 1997, on accède (enfin !), au bout de la 5e tentative, à la Nationale 3, en battant Petit-Couronne. On perdra cette année là en 1/16e de finale du Championnat de France Honneur, contre La Tremblade.
- 1997 : Lionel (7e debout en partant de la gauche) et ses potes propulsent l’A.S. Lagny en Fédérale 3 !
On restera 3 saisons en Fédérale 3, et on perd 2 fois le match de la montée en Fédérale 2. A partir de 1998, je me trouve éloigné du terrain suite à des opérations du dos, et l’âge venant, j’ai un peu plus de mal à récupérer. Je fais quand même quelques piges, soit en Équipe 1re, soit en Réserve.
En 2001, l’AS Lagny fusionne avec le CS Meaux voisin, qui évoluait alors en Fédérale 2, pour créer le RML (Rassemblement Meaux Lagny), mais je ne souhaite pas participer à cette aventure, et je fais un break de 6 mois, avant de rejoindre le club de Montry, en 4e Série, où une douzaine d’anciens joueurs de Lagny avaient également signé. Je ferai 3 saisons là-bas, et en 2004, je participe à la re-création d’une structure Seniors à Lagny (il n’y en avait plus depuis la fusion avec Meaux)… avec quelques « anciens » du club comme moi (à l’époque j’approche dangereusement de la quarantaine !), et quelques jeunes qui revenaient de Meaux…
Et donc on repart depuis la 4e Série… Au passage, compte tenu de mon « grand » âge, je reprends mon poste originel… 2e ligne, et dès la première année nous sommes qualifiés pour le Championnat de France !
- 2004/2005 : A près de 40 ans, Lionel (8e debout en partant de la gauche) repart à la mine en 4e Série avec l’A.S. Lagny !
C’est en 2006, à 42 ans, aux détours d’une mêlée où je me fais une triple fracture du bras, que je vais poser mes crampons de joueur… Et que je décide de continuer l’aventure comme éducateur et entraîneur. Pendant la saison 2005-2006 j’avais commencé à filer un coup de main à l’entraînement des Minimes, puis à celui des Cadets du club, et en septembre 2006, avec la création d’une équipe Juniors, je passe mes diplômes (avec mon pote Laurent Blond qui lui entraîne maintenant les Cadets !) et je me positionne pour en prendre la responsabilité… Et voilà comment, depuis maintenant bientôt 10 ans, j’entraîne ces jeunes en compagnie de Nicolas Dolet… Et une de nos grandes fiertés, c’est de voir que 70 à 80% de notre effectif Seniors actuel est composé de gamins que nous avons formés !
Si, de ces 35 années de vie commune avec le rugby, tu devais nous confier 3 ou 4 « morceaux choisis »… Des instants magnifiques qui sont gravés en toi… Tu nous confierais lesquels ?
Un des « grands moments » qui me vient rapidement à l’esprit, c’est ma première année en Seniors, en 1984/85, où on est Champion d’Ile de France en 3e Série, et on vit une magnifique épopée en Championnat de France… Après avoir battu Dampniat le tour précédent, on ne tombera qu’en ½ finale, battus à Louhans par Montréal-sur-Aude, de 3 petits points seulement…. On était un groupe vraiment sympa, mélangeant anciens et jeunes qui arrivions tout juste des Juniors… Une belle aventure !
Ensuite, je te parlerai de notre première tentative de montée en Fédérale 3, en 91, contre Pont Audemer, en matchs aller/retour… On est plusieurs qui nous connaissons depuis « tout petits »… Avec les Laurent Blond, Frédéric By, Frédéric Vivié, et tous les autres que je ne peux pas tous citer !… On joue ensemble depuis les Cadets, et on est partis de la 3e Série en Seniors… On se connaît par cœur, et là, on a la possibilité, pour la 1re fois, d’écrire la plus belle page de l’histoire de l’AS Lagny en lui offrant l’accès à la Nationale. On sait que l’équipe repose beaucoup sur nous et qu’on attend beaucoup de nous… Malheureusement, on perdra (d’un point à la maison au match aller… Et de 7 points chez eux au match retour !), mais ça a quand même été une expérience extraordinaire, et quand on a quitté les Normands à l’issue de la 3e mi-temps du match retour, je peux te dire qu’il ne restait pas grand-chose à boire dans leur club house !!
Le 3e « sacré souvenir » dont je te parlerai (on en parle encore ici dans nos longues soirées d’hiver !), c’est en 94, à Annemasse… Notre seconde tentative pour monter en Fédérale 3, toujours en matchs aller/retour. On perd 14 à 35 à la maison à l’aller, une sacrée volée, et, touchés dans notre amour propre, on est allé gagner chez eux 23 à 18, dans un « gros » match qui, comme on dit, s’est joué « devant »… Un match d’hommes quoi ! Même si ce n’était pas suffisant pour nous faire monter, ce genre de victoire à l’extérieur est une grande aventure humaine !
L’avant-dernier bon moment dont je te parlerai là, il a à voir avec Benjamin, mon fils aîné… Benjamin a fait son école de rugby à Lagny, et un jour il est parti jouer au hand (est-ce dans les chromosomes des Vandenbossche que de jouer au hand ??) où il avait atteint un bon niveau… Et puis, quand il y a une dizaine d’années, alors qu’il était Junior, je lui ai dit : « Tiens, je vais entraîner les Juniors de Lagny la saison prochaine… Et toi, tu fais quoi… ? »… Il m’a rejoint… Inutile de te dire le bonheur qu’il m’a donné ! Et depuis j’ai même eu le grand plaisir de jouer à ses côtés à l’occasion d’un match folklo… Le genre de petit moment très bon à vivre pour un papa rugbyman ! J’ai quand même un grand regret, c’est que pour ces études il a du partir dans la région de Limoges où il a maintenant posé ses valises. Il a évolué avec l’équipe de Guéret en F2 et avec L’Isle sur Vienne en F3… J’aurais tellement aimé que lui aussi fasse les beaux jours de Lagny !
- 2006 : 1re « promo » de Juniors Latignaciens coachés par Lionel (à gauche) et Nicolas (à droite)… Et Benjamin (1er joueur en haut à gauche) est bien à côté de son père !
Et comme il faut toujours garder le meilleur pour la fin, le dernier « excellent » moment que je vais te confier fut un « tellement bon moment », qu’il dure encore aujourd’hui, 21 ans après ! Je t’ai dit plus haut qu’en 95 on a raté la montée en Fédérale 3 contre Dreux… Mais en ce qui me concerne, je n’ai pas tout perdu à cette occasion…
A l’issue du match aller qui s’était joué à Lagny le 16 avril de cette année là (je venais tout juste de fêter mes 30 ans), lors de la réception d’après-match, j’ai fait une merveilleuse rencontre… Celle de Caroline, la fille d’un dirigeant, qui est devenue ma femme quelques années plus tard… Beau cadeau d’anniversaire non ???
Tu es une figure emblématique de l’AS Lagny Rugby… Tu nous présentes ton club dans ses grandes lignes ?
L’AS Lagny a été créé en 1907… Il y a donc bientôt 110 ans ! Il est actuellement présidé par Laurent Zimmermann, avec qui j’ai fait la paire en 2e ligne quelques années durant, et évolue en haut de tableau du Championnat Promotion d’Honneur du Comité Ile de France.
Nos couleurs sont le « Bleu & Blanc »… Et historiquement, on nous appelait les « Lustucru », car les tout petits damiers de notre maillot n’étaient pas sans évoquer le logo de la célèbre marque de pâtes ! La grosse majorité de nos Seniors (Equipe I et Réserve) sont des jeunes qui ont été formés au club. Ils sont entraînés pour la I par Sébastien Viez, qui a évolué à l’US Metro en Groupe B (si si ça a existé…) et Florin Cojocaru, dit « Cojo », qui a lui gagné quelques capes avec l’équipe des -20 de Roumanie il y a plusieurs années maintenant. Martial Delfour, formé a l’école de rugby de Lagny et Nicolas Varenne, qui faisait partie de la première équipe Juniors que j’ai entraînée en 2006, entraînent quant à eux la B.
A Lagny, on cultive un esprit de clocher assez fort, ce qui étonne généralement beaucoup les équipes qui viennent jouer chez nous… Malgré les années qui passent, qui ont eu pour effet d’énormément urbaniser notre environnement « parisien » et de regrouper pas mal de clubs sous la forme d’ententes, notre rugby a su garder un esprit de village et de famille, avec une forte identité Latignacienne… C’est notre grande marque de fabrique, et nous fondons beaucoup d’espoir sur les jeunes pousses de notre belle école de rugby pour perpétuer cet état d’esprit !
Et plus particulièrement, tu entraînes les Juniors Phliponeau, avec la complicité de Nicolas Dolet… Qu’aurais-tu envie de nous dire de cette équipe ?
Quand avec Nicolas on prend les Juniors en 2006, on inscrit nos jeunes en Balandrade, le plus haut niveau auquel on pouvait jouer… Ca a été très dur, on n’avait pas un gros effectif, on a quand même tenu le coup, mais par la suite, en fonction des effectifs, on s’est replié soit sur le championnat Phliponeau, soit sur le championnat Danet, qui se joue maintenant à 12.
Nicolas Dolet entraîne les arrières, et moi donc les avants. Avec Nicolas, qui est originaire de Mont-de-Marsan, on se connaît depuis un bon bout de temps, on s’était rencontré à Montry, et on a pris les Juniors ensemble depuis la construction de l’équipe… Il y a donc une grande complicité entre nous ! M’occuper de ces jeunes est une expérience qui m’apporte énormément… Elle me permet de garder le contact avec le terrain (je crois que c’est un réel besoin chez moi !), et puis la catégorie Juniors correspond à un âge qui m’a toujours intéressé… Celui où tu essaies de les faire évoluer définitivement de la mentalité « école de rugby » vers celle de « compétition » (dans le sens noble du terme), qu’on retrouve ensuite en Seniors… Là, quand tu ne viens pas à l’entraînement, tu ne joues pas.
- 10 ans après, Lionel (2e en haut à droite) et Nicolas Dolet (1er en bas à gauche) toujours fidèles au poste avec les Juniors Latignaciens !
Et puis, être au contact de ces gamins, ça me permet de rester jeune ! Et je pense (j’espère !) qu’avec Nicolas, on les fait progresser grâce à nos vécus respectifs de rugbymen… Le partage et la transmission d’expériences est quelque chose d’important, et je me dis que le temps qu’on passe avec eux permet de les libérer un peu du joug que les Facebook, Internet, jeux vidéo et autres portables font peser sur eux ! On se rend compte quand même que les impliquer vraiment à 100% sur le terrain et les fidéliser est une tâche qui s’est considérablement compliquée depuis quelques temps… Je pense que c’est une conséquence des nouveaux modes de vie… Mais ça n’entame en rien notre détermination d’éducateur !
Quelle est ton activité professionnelle ?
Je suis Chef de Projets industriels chez Aereco, une entreprise familiale française de 150 personnes, basée à Collégien (Seine et Marne) et spécialisée dans le domaine de la ventilation. Nous concevons et fabriquons des terminaux de ventilation (entrées d’air, bouches d’extraction, ventilateurs,…). Aereco est l’inventeur de la « ventilation modulée hygroréglable », un système qui permet d’adapter automatiquement les débits d’air en fonction du taux d’humidité des pièces. Nous avons également plusieurs filiales à l’étranger.
Tu connais bien la Seine-et-Marne… Qu’y a-t-il à découvrir là-bas ? Et si je viens te voir, on va manger où ?
La Seine-et-Marne est le « grenier » de l’Ile de France, dont elle est le plus grand département en superficie, et donc, à côté de grands centres urbains, il y a encore beaucoup de campagne ici, et c’est ça que j’aime… Comme Doue par exemple, le petit village où j’habite, tout près de Coulommiers.
Au sud du département, la forêt de Fontainebleau est un incontournable quand tu viens en Seine-et-Marne, tu y fais de magnifiques ballades et les activités ne manquent pas grâce à la présence des blocs de roche de la forêt (varappe, escalade, accrobranche,…). Sinon, plus au nord, plus près de chez moi, tu peux faire de belles randonnées en canoë dans les petites rivières du coin. Bien sûr, comme beaucoup le font, tu pourras aller saluer Mickey et toute sa bande à Disneyland… Ça aussi c’est un incontournable pour les enfants !
Et si tu viens donc, après tout ça, je t’emmènerai manger dans une excellente table située à Couilly Pont aux Dames, « l’Auberge de la Brie » qui, tenue par Alain Pavard, a 1 étoile Michelin… On s’y régale ! Pour te dépayser je pourrai aussi de faire gouter un « Phô », plat traditionnel vietnamien dans un petit resto, le « Phô Queen » à Torcy, qui est ma cantine du midi avec les collègues du boulot. Et au pire je pourrai aussi t’amener chez moi et te préparer un petit rougail saucisses façon « zoreille » qui a déjà fait ses preuves face à des réunionnais avertis…
OK pour le rougail saucisses… Tu as à faire à un spécialiste en la matière… Je te rappelle que Puissance 15 est née à La Réunion !
Bon, Lionel… C’est par l’intermédiaire de Nicolas Dolet que tu pousses désormais dans la « Mêlée Puissance 15 »… A qui et où fais-tu la passe à ton tour ?
D’abord, je remercie Nicolas pour ce beau geste d’amitié qu’il m’a adressé, en te proposant de réaliser mon Portrait Puissance 15… C’est une initiative qui me touche beaucoup !
Et maintenant que j’ai le ballon « Puissance 15 » dans les mains, et que je dois le passer à quelqu’un pour le faire vivre, si possible sur un autre territoire comme il est de coutume chez toi, je vais l’envoyer à Quillan… A destination de Thierry Vaysse. « Titou » tient là-bas un bar, « Le Glacier », sur la place du village… Tu verras, il est intarissable au sujet du rugby, un vrai passionné. Son travail l’avait amené à vivre en Région Parisienne à un moment de sa vie, et il est venu jouer avec nous, à Lagny, durant 5 ou 6 saisons (il fait notamment partie de l’épopée qui nous a menés de la 3e Série jusqu’au niveau Honneur), avant de repartir dans son pays de Quillan… On est depuis toujours resté en contact, et j’ai l’occasion de lui rendre visite régulièrement… C’est à chaque fois un immense moment !