Il suffirait de presque rien, peut être 10 années de moins pour ….
Il y a 10 ans, L’AS Lagny Rugby était au fond du seau…
Les joueurs partis, les supporters n’avaient plus d’équipe à supporter, les enfants de l’école de rugby étaient orphelins de leur équipe fanion.
Les peupliers n’étaient plus arrosés abondamment les dimanches soir de victoire à domicile.
Les pâquerettes fleurissaient désormais sur ce terrain où quelques temps avant, l’herbe n’avait jamais pu réussir à pousser.
C’est triste de voir un club presque centenaire mourir…
Il suffirait de presque rien…
Car nous étions encore quelques uns à ne pas vouloir voir le livre se refermer…
Nous avions tellement de souvenirs, tellement d’épopées, tellement de gloires et tellement de peines aussi…
Une famille nous sommes et une famille nous resterons.
As Lagny un jour As Lagny toujours.
Il à suffit de presque rien…
Quelques jeunes, quelques vieux et beaucoup de bonne volonté…
Une étincelle à rallumé la flamme de l’Asl…
Dans les vestiaires lors du premier match de la saison face à Chalon en Champagne,
Lionel Farcy notre président nous avait distribué dans les vestiaires notre légendaire maillot à Damier bleu et blanc et a eu un mot pour chacun d’entre nous…
Ce jour là avec quelques camarades nous avons écrasés une petite larme
Mais non ! Mais non ! Lagny n’est pas mort…
Maintenant il suffira de presque rien…
10 ans sont passés L’AS Lagny est prêt à revivre les gloires du passé au présent,
La relève est assurée, l’ambitieuse ASL peut à nouveau prétendre marquer de son empreinte l’histoire du rugby.
Messieurs nous vous transmettons fièrement le témoin afin que vous fassiez briller à nouveau les couleurs de l’AS Lagny rugby.
Il suffirait de presque rien, pourtant personne tu le sais bien ne repasse par sa jeunesse…
L’adieu au ballon ovale est si déchirant. Une partie de soi disparaît à jamais.
On sait qu’on ne revivra jamais ces heures incandescentes, ces regards si intenses dans les vestiaires, ces corps tellement serrés avant le combat qu’ils ne font plus qu’un, ces chocs douloureux qui pourtant nous font sentir si vivant
Mais, hélas, vient toujours le temps où le rugby se refuse à soi alors qu’on lui a pourtant tant donné…
Profitez !!!
Et faites nous rêver…. Depuis l’dééébuuuuuut…..