Quand la France était virée du Tournoi
« Midi Olympique » du 22/02/2016
En 1931, onze mois après le France-Galles le plus méchant de l’Histoire, les britanniques osèrent l’impensable : exclure les turbulents et vulgaires Français du Tournoi. Notre rugby faillit bien en mourir. Il mit seize ans à s’en remettre et garda en tout cas très longtemps les stigmates de cette sanction.
On a tendance à pleurnicher avec nos problèmes de calendrier, de droits télévisés, de budgets sur la corde raide. On en oublie parfois que ce n’est rien à côté de ce qui s’est passé voici quatre-vingts ans tout juste, quand le rugby français a traversé la plus grave crise de son histoire. Un coup de Trafalgar sous la forme d’une lettre arrivée par la poste au matin du 2 mars 1931 au siège de la FFR. Les quatre fédérations des Home Unions annonçaient la suspension de leurs relations avec le rugby français : « Au vu des conditions peu satisfaisantes dans lesquelles le rugby-football est dirigé et joué en France, ni nos fédérations, ni les clubs dépendants de notre juridiction ne pourront organiser de match avec la France ou les clubs français. » S’ils avaient voulu être lapidaires, les British auraient pu tout résumer dans une formule : « Vous êtes virés du Tournoi. » L’affaire couvait depuis près d’un an, depuis le 21 avril 1930 après le France-Galles le plus sanglant de l’Histoire. 11-0 pour les Gallois à Colombes devant 44 000 personnes qui avaient laissé 622 500 francs de recette au guichet. C’est dire l’engouement. Il y avait même eu un trafic de faux billets. Mais ce France-Galles fut surtout une énorme partie de manivelles, un festival de mauvais coups qui devait coûter très cher au rugby français, une pénitence de seize ans. Hubert-Charles Day, talonneur de Newport, réclama neuf points de suture pour se remettre d’un coup de pied au visage de Jean Galia. Il avait les lèvres en feu. Quelle vision d’apocalypse pour les tenants d’une certaine vision du rugby.
La décision était terrible car, depuis plus de dix ans, les Français étaient devenus une puissance du ballon ovale. Ils comptaient au moins une victoire sur les quatre autres nations mais ce rugby continental gênait les fondateurs du jeu, mais pas toujours pour de mauvaises raisons. Car dans l’Hexagone, on prenait de plus en plus de libertés avec les bonnes manières qui avaient toujours régi la bataille de l’ovale. Les Britanniques reprochaient en fait aux Français d’avoir ruiné le délicieux paradoxe qui faisait du rugby un sport de voyous pratiqué par des gentlemen. Ils nous accusaient d’en avoir fait platement un sport de voyous pratiqué par des voyous et, plus grave encore, d’y avoir introduit le diable : l’argent.
« Sauvagerie gratuite »
Tout avait commencé à partir des années 20. Le rugby français venait de gagner ses galons de sport populaire à la vitesse de la lumière. Mais ce rugby n’avait plus le même visage que son inspirateur : les étudiants de bonne famille avaient été rejoints par des bataillons de gars du « terroir », des paysans ou des ouvriers moins rompus aux « bonnes manières ». On disait même qu’Adolphe Jauréguy, la vedette des lignes arrière tricolores, était dégoûté par la façon de manger de certains de ses coéquipiers. En équipe de France aussi, le bon goût servait de frontière entre deux clans. En 1922, le XV de France avait fait sensation en décrochant le nul à Twickenham : 11-11, en marquant trois essais. Mais plus que la qualité du jeu, ce qui avait stupéfié les Anglais fut le cynisme avec lequel les Bleus avaient allègrement « bastonné » dans les regroupements avec deux « terreurs » nommées Sébédio et Lubin-Lebrère. A partir de ce jour-là, les Français furent épiés avec un soupçon d’incrédulité. Comment des invités peuvent-ils aussi mal se comporter ?
Et les exemples allaient vite abonder : la finale des Jeux Olympiques de 1924 tourna au pugilat avec des Français vexés que leurs adversaires américains soient bien plus compétitifs que prévu. En 1927, l’arbitre écossais de France/Irlande est pris à partie par la foule de Colombes et ne doit son salut qu’à l’intervention de la police [1]. Puis vint le France/Galles de 1930 [2]. L’envoyé spécial du « Western Mail » le résuma ainsi : « En matière de vraie brutalité et de sauvagerie gratuite, ce match ne peut pas être approché dans les annales. » Les Français étaient surmotivés car ils pouvaient gagner pour la première fois le Tournoi en cas de victoire et, dès le coup d’envoi, ça tomba dru. Dans le rôle des exécuteurs en chef, Sébédio et Lubin-Lebrère avaient été remplacés par Alex Bioussa et Jean Galia. Les Gallois choisirent de répondre du tac-au-tac et ce fut une boucherie avec, comme trophée principal, la sortie du talonneur HC Day, la face ouverte par un crampon de Galia. Après, vacciné, il passa à treize histoire de monnayer son talent. On fait le pari qu’à sa mort en 1977, il montrait encore ses cicatrices.
Les Français avaient employé la manière forte avec lui car les Gallois étaient les plus forts en mêlée, plus précisément, ils talonnaient mieux les ballons que le pauvre toulousain Albert Ambert, pilier reconverti dans la cage. La tension était à ce point palpable que Cyril Rutherford, secrétaire de la FFR, fit même irruption sur le terrain pour parler à l’arbitre. Écossais d’origine, il comprenait confusément ce qui était en train de se jouer. Mais il ne sut pas avertir son président Octave Léry qui, lors du banquet, fit preuve d’une arrogance ou d’une naïveté incroyable.
Au lieu de la jouer profil bas, il demanda carrément l’entrée de la France dans l’International Board. Malaise dans la salle : son alter ego, le président Lyne venait, quant à lui, de souhaiter que de tels France/Galles ne se reproduisent jamais. Sans doute conscients de leur gaffe, les dirigeants français allaient tenter se rattraper par un sacrifice. Celui d’Alex Bioussa condamné à ne plus jamais jouer sous le maillot Bleu. La mise au rebut d’un joueur de 30 ans ferait bien l’affaire pour calmer ces British un peu trop collet monté. Mais l’aveuglement des dirigeants français semblait sans limite car ce que le problème de la violence avait ébauché, la question de l’argent allait le conclure en beauté. Déjà, un mois après le France-Galles, éclata la crise de l’UFRA. Douze clubs parmi les plus prestigieux du rugby français, dont le Stade toulousain, faisaient sécession. Rien que ça ! Ils étaient excédés par l’« amateurisme marron » et l’esprit de compétition exacerbé qui régnaient dans le championnat français. C’était le bouquet, et la pièce décisive au dossier que les Britanniques montaient contre nous dans la pénombre.
Un stage à Quillan qui pose question
Avec le recul, on se demande encore comment les patrons de la FFR ont pu autant se bercer d’illusions ; sans doute s’étaient ils laissés griser par la popularité grandissante de leur sport. Car dans les années 20 déjà, le rugby était devenu si médiatique que des industriels l’avaient choisi comme jouet ; le plus célèbre étant le chapelier Jean Bourrel, président mécène de Quillan. Les valises de billets circulaient allègrement dans le Sud-Ouest et le terrible Sébédio (encore lui) devenu entraîneur de Lézignan, avait brandi une liasse de « Pascal » au visage de Bourrel pendant la finale du championnat de 1929. Il voulait lui expliquer que tout ne s’achète pas dans la vie, mais on imagine l’impact de ce genre de scène sur les gardiens du temple britanniques. Si l’on ajoute des bagarres à répétition, la mort du jeune Agenais Michel Pradié après un plaquage du Palois Jean Taillantou en demi-finale du championnat, le cas français n’était plus plaidable en cet hiver 1931 quand les présidents des Fédérations anglaise, galloise, irlandaise et écossaise se rencontrèrent discrètement dans un hôtel de Londres, le 13 février.
Ils avaient, en plus, appris qu’avant le fameux France/Galles de 1930, les sélectionnés français avaient fait une sorte de stage de préparation à Quillan, violation flagrante des règles de l’amateurisme. Le soir du Galles/France (35-3) du 28 février 1931, le président Lyne fit une drôle d’allusion que les dirigeants de la FFR ne voulurent pas dramatiser. Il leur restait trois jours de tranquillité. La lettre du 2 mars sidéra les caciques de la FFR et leur nouveau président Roger Dantou. L’ancien patron Octave Léry, averti par la presse, refusa d’y croire et, le plus tragique, c’est qu’il restait un match du Tournoi à jouer contre l’Angleterre. Les Français eurent la dignité de le gagner avec brio (14-13) dans une atmosphère surréaliste. Une démarche désespérée se heurta à un mur. Du jour au lendemain, le rugby français se trouva banni de la scène internationale car le boycott s’étendait aux nations du Sud.
Les conséquences de cette mise à l’écart furent énormes, car elle favorisa l’introduction en France du XIII, sport ouvertement professionnel. Jean Gallia en fut le missi dominici. Et le public suivit. Le premier France/Angleterre treiziste attira 21.000 personnes au stade Pershing. Les jeunes talents comme Rousié, les Desclaux, Dauger allaient se laisser tenter par ce nouveau rugby si généreux.
Pendant ce temps là, le XV de France ne pouvait s’escrimer qu’avec des nations de second rang comme l’Italie, la Roumanie ou l’Allemagne, sans grosses recettes au guichet pour la FFR. On ne comprend rien à la défense tatillonne de l’amateurisme des dirigeants ultérieurs de la FFR (jusqu’à Ferrasse) si l’on oublie le traumatisme causé par l’exclusion du Tournoi. Le XV était en train de mourir, tout simplement. Mais en 1939, les Britanniques acceptèrent le principe d’une reprise du Tournoi à cinq, à conditions que la FFR supprime son championnat, ce qu’elle fit via son congrès annuel. On peut supposer que le contexte de l’alliance franco-britannique face à l’Allemagne de Hitler joua son rôle. Sauf que la défaite annula les retrouvailles. Le XV aurait pu ne pas se relever de ce contretemps mais le gouvernement Pétain vola à son secours. Son ministre des Sports, le colonel Pascot (ex-ouvreur international de l’USAP), supprima d’un trait de plume le XIII et donna la bouffée d’oxygène au XV [3]. L’euphorie de la Libération fit le reste et le Tournoi reprit en 1947 sans que les British se départissent de leur rigorisme. Le brillant Jean Dauger, par exemple, fut cruellement privé d’une carrière internationale mais, quatre-vingts ans après la mise au piquet de 1931, devant certaines dérives du professionnalisme et avec un poil de nostalgie pour le « rugby d’autrefois », on se dit que cette gifle des maîtres d’école sourcilleux du rugby mondial avait aussi du bon.
Jérôme Prévot
APRÈS UN MATCH SANS MERCI, LES GALLOIS TRIOMPHENT, PAR 11 POINTS A 0, D’UNE ÉQUIPE DE FRANCE DÉPOURVUE DE TROIS-QUARTS DE CLASSE
LE MIROIR DES SPORTS - du 23 avril 1930
Rarement une rencontre internationale fut disputée avec autant de violence par les deux groupes d’avants. A la suite de cette défaite nos représentants perdent la première place du tournoi international.
Tous les espoirs fondés sur l’équipe de France pour enlever la première place du tournoi international de rugby se sont piteusement effondrés, lundi, sur le terrain de Colombes ; battus, par 11 à 0, par leurs adversaires gallois, nos représentants ne peuvent guère invoquer des excuses à leur défaite. Quelques-uns objectèrent que la blessure de Magnanou, forçant le Bayonnais à jouer un rôle de second plan, n’a pu qu’affaiblir le groupement français ; en tous les cas, Magnanou, dont le jeu consiste essentiellement à défendre, n’aurait pu, même valide, donner du mordant aux attaques de nos trois-quarts, de la consistance à leur action.
Les avants français supportèrent à eux seuls tout le poids de la rencontre ; leur mérite n’est pas mince de n’avoir jamais faibli, d’avoir résisté jusqu’à la fin à la pression furieuse de leurs vis-à-vis. Bien souvent ils amorcèrent des mouvements offensifs, mais le jeu d’avants n’est pas en général un travail de réalisation ; il est le plus souvent un travail de préparation ; les avants martèlent la défense ennemie, la désagrègent, la désorganisent ; c’est aux trois-quarts qu’il incombe alors de terminer victorieusement l’action ébauchée.
Lundi, les avants français se dépensèrent farouchement pour tenir leur rôle de préparation, mais la médiocrité des trois-quarts, la pauvreté étonnante de leur jeu de ligne réduisirent à néant ces efforts accomplis en vain.
Devant l’impuissance des lignes arrière il restait une ressource au capitaine de l’équipe de France : c’était de donner plus d’ampleur au jeu d’avants, de procéder uniquement par touches longues, par passes rapides, par déplacement de jeu ; mais entraînés dès le début à fournir un jeu serré, heurté, violent, les avants français ne surent pas se libérer de l’étreinte adverse : jusqu’à la fin, le jeu resta cantonné dans d’étroites limites, où se mirent à nu, avec une inconscience écœurante, les instincts de brutalité de quelques-uns. Surexcités par une atmosphère de bataille, les joueurs se laissèrent aller à des gestes de violence insensés : les poings n’étaient plus suffisants pour briser l’opposition adverse ; c’est par coups de pied dans les côtes ou dans la figure qu’essayaient de prendre l’avantage certains joueurs gallois ou français. Ainsi se caractérisa cette rencontre internationale tant attendue, dont l’enjeu — aussi important fut-il — ne pouvait légitimer l’emploi de pareilles violences.
La première mi-temps avait déjà démontré la faiblesse des trois-quarts français ; il est vrai que Magnanou, diminué physiquement par sa blessure au genou, se partageait avec Graciet le rôle de demi d’ouverture, que Ribère tenait en renfort la place de trois-quart centre. Ces diverses dispositions ne pouvaient que créer une certaine confusion dans la ligne d’attaque française : on espérait donc qu’elle se dissiperait dès la deuxième mi-temps à la faveur de la décision prise par le capitaine de placer l’ailier Taillantou au centre. Magnanou à une aile, en laissant à Graciet le soin de jouer demi d’ouverture.
Mais il n’en fut rien et l’avance prise par les Gallois à la première mi-temps, grâce aux trois points d’un essai marqué par l’avant Skym, ne paraissait pas devoir être comblée facilement par les nôtres. Seul un coup franc botté magnifiquement de la touche par Ambert faillit amener les deux équipes à égalité. La deuxième mi-temps se poursuivit avec une violence croissante ; les deux équipes étaient visiblement désireuses de gagner à tout prix : l’une, celle des Français, cherchait, coûte que coûte, à s’attribuer par une victoire la première place du tournoi ; l’autre, la galloise, défendait le pavillon britannique menacé dans son prestige. Mais, dans ce choc brutal de volontés exaspérées. l’équipe galloise conserva seule le contrôle de ses gestes : avants et trois-quarts continuèrent leur action et le jeu continua de se dérouler à l’avantage des Britanniques. Deux drop-goals, traduisant ainsi leur supériorité d’ensemble, portèrent la marque à 11 à 0 en faveur des Gallois.
Le premier fut le point final d’un mouvement d’ensemble, remarquable par la pureté de son style et l’esprit d’à-propos qui l’anima. Une attaque par passes ayant échoué a quelques mètres des buts français sur la touche gauche, le ballon, rapidement talonné par les avants, fut livré au demi de mêlée gallois Powell, qui d’une longue passe déplaça le jeu et servit son coéquipier Williams. L’attaque se poursuivit sur Morgan, qui, face aux poteaux, renonça à poursuivre l’offensive sur l’aile droite garnie de défenseurs et botta avec succès.
Le second fut, quelques minutes après, l’œuvre de Powell ; le demi gallois, visiblement soucieux de reposer ses coéquipiers par de longs coups de pied en touche, désireux de ne plus lancer ses lignes arrière où Williams « groggy » ne pouvait plus tenir sa place avec sûreté, tenta directement, au sortir d’une mêlée, un drop-goal et le réussit.
Du coup, la victoire était bien acquise aux Gallois ; elle leur revint en définitive par 11 à 0, malgré un beau retour, dans les dernières minutes, des joueurs français : un essai marqué par Gérald, à la suite d’une attaque collective, fut refusé par l’arbitre, M. Hallewell, on ne sait pourquoi. Il est vrai qu’en dehors de cet incident, d’ailleurs sans influence sur le résultat, M. Hallewell arbitra avec maîtrise un match pourtant difficile à diriger. Cinq fois, M. Hallewell arrêta le jeu pour faire des observations à des joueurs français ou gallois ; c’est la première fois à notre connaissance, que, dans un match international de rugby l’arbitre a besoin de rappeler les joueurs à une plus saine conception du jeu.
Nous avons dit tout le mérite des avants français, dont l’énergie se déploya jusqu’à la dernière minute. Une fois de plus, Galia y tint la place la plus brillante ; le Quillanais domina tous ses partenaires et rivaux par la puissance de ses départs, ses percées, son efficacité. Ribère, fortement contusionné à une épaule en première mi-temps, ne joua qu’un rôle effacé ; Ribère, joueur fin, ne pouvait d’ailleurs que mal s’accommoder de ce jeu brutal. Choy se mit en évidence par quelques bons départs. Bioussa, violent, irritable, fournit un jeu destructif sans merci.
Les demis gallois dominèrent leurs vis-à-vis. A la mêlée, Powell joua, au début, avec nonchalance, mais par la suite avec une rare intelligence. Ses passes, renversées étaient exécutées avec rapidité : il est vrai que les trois-quarts gallois ne surent pas profiter des avantages que leur assuraient le bon talonnage des avants et l’action avisée de Powell ; pourtant, le blond « Cantab » Morgan et son coéquipier Davey amorcèrent souvent des mouvements variés, mais leur jeu manquait de fini.
A l’arrière, Piquemal, irrégulier, fut toutefois aussi sûr que son vis-à-vis Scourfield.
MARCEL DE LABORDERIE. [4]
Les deux équipes étaient ainsi composées :
ÉQUIPE DE FRANCE. — Arrière : Piquemal (Tarbes) ; trois-quarts : Taillantou (Pau), Gérald (R.C.F.), Graciet (A.S. Bourse), Samatan (Agen) ; demis : Magnanou (Av. Bayonnais), Serin (Béziers) ; avants : Bioussa (Stade Toulousain), Galia (Quillan), Ribère (Quillan), Camel (T.O.E.C.), Majérus (Stade Français), Choy (Narbonne), Ambert (Stade Toulousain), Bousquet (Albi).
ÉQUIPE DE GALLES. — Arrière : Scourfield ; trois-quarts : Jones, Davey, Morgan, Boon ; demis : Williams, Powell ; avants : Jenkins, Day, Arthur, Lemon, Jones, Fender, Peacock, Skym.
Trois photographies qui donnent une idée de la violence du match et des nombreuses irrégularités de jeu, imputables autant aux Gallois qu’aux Français. Les 52.000 spectateurs qui purent pénétrer dans le stade furent péniblement impressionnés par la brutalité de la partie.
- Equipe de France 1930
- Le 1er janvier 1930 contre l’Ecosse (France b. Ecosse 7-3).
De g. à d., debout : Bioussa (ST), Bigot (USQ), Ambert (ST), Camel II (TOEC), Choy (RCN), Majérus (SF), Galia (USQ), Jacques Muntz (FFR)
Accroupis : Houdet (SF), Gérald (RCF), Serin (ASB), Piquemal (S.Tarbais), Ribère (cap. - USQ), Magnanou (Av. B), Baillette (USQ), Samatan (SUA).