1896 - La croissance du rugby-football

mercredi 27 avril 2011 par Jean-Luc , Dédé ROUX

Forum de discussion en bas de page.

Un article anglais de 1896, très instructif sur les origines de notre jeu avec un témoignage de l’époque relatant la rapide popularité du « rugby football » en concurrence avec le « football association », les évolutions tactiques d’un sport neuf, les soubresauts d’une « Rugby Union » naissante, la création de l’« International Board », les prémices du rugby à XIII....

Le texte est dense mais il vaut la peine d’être lu. André ROUX nous facilite la lecture en insérant ses commentaires.

Certains termes que je ne suis par certain d’avoir bien traduits sont indiqués entre parenthèses (les anglophones émérites peuvent nous envoyer leur avis...).

L’article au format original (en anglais) est également disponible en téléchargement en bas de page (fichier pdf).

La croissance du rugby football

« The Windsor Magazine » - 1896

par J. F. Ramsay.

illustré par Symington Ayton J.

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S’il peut être démontré - une tâche que j’ai essayé de faire il y a un mois ou deux dans les colonnes du WINDSOR MAGAZINE - que le football Association est devenue un grand passe-temps national, il est tout aussi facile de prouver la même chose en ce qui concerne le jeu de rugby.

Quel règlement de jeu est le plus populaire n’est pas le but de cet article, mais on peut voir aisément qu’alors que le football selon les règles de l’Association sont tenues en grande faveur dans certaines villes, le rugby est aussi populaire dans d’autres, tandis que dans certains cas, on peut trouver facilement les codes rivaux florissants côte à côte. Il faudrait sans doute un sondage pour déterminer quel jeu attire le plus de supporters dans le Lancashire. Le Yorkshire, bien que considéré comme le foyer du Rugbyisme, se consacre presque exclusivement au passe-temps rival dans le voisinage de Sheffield, Rotherham, Barnsley, Doncaster et d’autres villes sur le côté sud du comté, et dans la métropole [1], nous trouvons chaque règlement très suivi [2].

Pendant longtemps, des efforts considérables ont été déployés pour rédiger un code de lois qui pourrait convenir à tous les joueurs, mais quand la Football Association a été formée avec un ensemble de règles que les « Rugbians » ne pouvaient pas accepter, des mesures ont été rapidement prises pour fonder ce qui est maintenant connu comme la « Rugby Football Union » [3]. Sa mise en place a été achevée en 1871, et les deux clubs bien-connus de la capitale, Blackheath et Richmond, ont eu l’honneur d’appliquer les premières mesures. A partir de ce moment, le fossé entre les deux jeux s’est progressivement élargi, et en dépit des pronostics de certaines personnes, on constate qu’il y a suffisamment de place pour deux, car les deux ont prospéré [4].

Il serait injuste d’établir une comparaison entre les deux jeux. L’opinion publique est clairement divisée sur les mérites de chacun. D’un côté on vous affirme « qu’il n’y a qu’un seul jeu de football, et que ce n’est pas le rugby », tandis que de l’autre, vous entendrez le contraire a partir de sources tout aussi fiables en ce qui concerne le règlement de jeu de l’Association. Une remarque peut cependant être faite sur le sujet. Les règles du jeu de rugby sont plus difficiles à bien comprendre que celles de l’Association, et un match de rugby est beaucoup plus difficile à suivre pour le novice. Mais ce défaut n’est pas sans aspects positifs. La simplicité apparente du jeu Association a conduit des milliers des personnes à s’imaginer qu’ils sont parfaitement au courant de chacune des règles du jeu après avoir assisté à deux ou trois matchs, et peut-être même sans prendre la peine de les lire.

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De la même manière, je suis d’avis qu’il y a beaucoup d’arbitres Association dont la connaissance même des règles est plus que superficielle, et cela a conduit à la plupart des scènes qui ont déshonoré les terrains de football Association au cours de ces dernières années et a permis au cyniques d’ajouter une nouvelle expression à la langue anglaise - « le dénigrement d’arbitre » (Referee baiting). Je ne veux pas dire qu’il n’y a pas beaucoup d’arbitres compétents en Association, je souhaite seulement faire remarquer qu’il y en existe plusieurs assez faibles [5].

Bien sûr, la même insulte est jetée sur le jeu de Rugby, mais elle n’est pas méritée à ce point. Les arbitres de Rugby sont pour la plupart d’anciens joueurs, gentlemen bien installés dans la vie, qui officient pour l’amour du jeu, donnent leurs décisions avec promptitude, et celles-ci sont généralement acceptées sans un murmure par les joueurs. Cet avis est d’ailleurs partagé par l’une des plus grandes autorités en matière de Rugby, M. Rowland Hill, qui, à la réunion annuelle de la Société des arbitres a évoqué favorablement l’amélioration constatée au niveau de l’arbitrage, bien qu’il ait exprimé en même temps le regret qu’il n’y avait pas une amélioration correspondante dans la conduite des spectateurs [6].

La façon modeste dans laquelle la « Rugby Union » a été créé peut être constatée dans le premier rapport de bilan. Le revenu s’élevait à £7 pour l’année et les dépenses atteignaient £5. Les membres se composaient alors de 33 clubs. Quel changement depuis ce temps ! Il y a maintenant environ 460 clubs sur la liste des membres, et bien que l’Union verse quelques centaines de livres par an en œuvre caritative (charity) une somme considérable a été investie dans des fonds consolidés (Consols).

Bien entendu, au début, la plupart des clubs étaient des organisations de la région de Londres. Parmi eux Blackheath, Richmond, Marlborough Nomads, Clapham Rovers, Epsom, Civil Service, et les Wasps. Trois éminents clubs écossais se sont joints à eux, à savoir West of Scotland, Edinburgh University et Glasgow Academicals, mais, naturellement, lors de la formation de la « Scotch Union », ils ont rejoint leur fédération locale. La deuxième année de l’Union vit une adhésion en force avec les Harlequins, Oxford University, Wigan, Liverpool et Manchester, et bientôt presque tous les clubs du pays avaient rejoint la bannière de l’Union. [7] Des excellents résultats comparables furent observés chez les pays frères. Ainsi, en 1873, nous trouvons l’Écosse combinant ses clubs sous un gouvernement central, en 1875 l’Irlande a emboîté le pas, et enfin, en 1880, la « Union of Wales » fut créée.

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De la fondation de ces fédérations naquirent les matchs internationaux pour le Tournoi qui se déroule maintenant chaque année entre les quatre pays formant les îles britanniques. Le premier match international fut joué entre l’Angleterre et l’Écosse en 1871, à Édimbourg, où les Écossais gagnèrent par un but et un essai à un essai. L’année suivante, les représentants anglais ont inversé le verdict à Londres, et ainsi jusqu’à la fin de la saison de 1895, quand l’Écosse nous a surpris en s’imposant face à ce qui était considéré comme l’une des meilleurs équipes qui ait été sur le terrain pour l’Angleterre depuis des années, le bilan de la Rose contre le Chardon a été de huit victoires contre sept, avec sept matchs nuls [8].

Pendant les années 1888 et 1889 aucun match international n’a été joué en raison d’un différend découlant d’une différence de règles entre les pays, ce qui a depuis été réglé par la formation de l’« International Board ».

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L’équipe d’Irlande en 1875
Lors du match contre l’Angleterre, 20 joueurs dans chaque équipe...
Ce n’est qu’en 1877 que la RFU réduira le nombre à 15.

Avec la création de l’« Irish Union » en 1875, des matchs ont été joués chaque année entre l’Irlande et l’Angleterre, l’Angleterre en a gagné seize, l’Irlande deux, et un fut un match nul. Il est juste de dire que, bien que généralement battus, les Irlandais ont toujours gardé le sourire et ont joué un bon jeu d’avants, leur faiblesse étant surtout apparente à l’arrière. Ils ont marqué leur première victoire à Dublin en 1887 et leur deuxième à Blackheath en 1891. Dans la dernière année, pour la première fois, « les porteurs de vert » (the wearers of the green) furent la nation championne, battant également l’Écosse et le Pays de Galles.
Les matchs du Pays de Galles ont été institués en 1880, et à l’exception de la saison de 1882, quand « les caramels » (the Taffies) furent opposés à une sélection du Nord de l’Angleterre, et à part les deux années de litige mentionnées plus haut, les confrontations eurent lieu chaque année, l’Angleterre obtenant neuf victoires à deux, et un match nul. Les Gallois, comme les Irlandais, ont eu une grande année. Ce fut celle de 1893 quand ils ont battu les trois autres pays par une nouvelle organisation du jeu des arrières, qui a depuis été généralement adoptée dans toute la Grande-Bretagne.

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1893 - L’équipe du pays de Galles

World Rugby Museum

En 1874, a été inauguré une série de matchs annuels entre les équipes d’élite du Nord et du Sud. Dans ces concours les Sudistes (Southerners) ont montré une supériorité marquée sur les résultats, après avoir obtenu quatorze victoires à huit, et trois matchs nuls [9]. Ces compétitions sont considérées comme des tests matchs pour la sélection de l’équipe anglaise pour chaque saison, et les résultats ne donnent probablement pas une juste représentation de la force du Nord. Dans le sud presque tous les bons joueurs jouaient jusqu’ici dans peu de clubs, et cela a permis au Comité de Sélection du Sud (Southern Selecting Committee) de choisir, année après année, des groupes qui connaissaient à fond la façon de jouer de chacun. Par contre dans le Nord il y a beaucoup plus de clubs avec des joueurs susceptibles d’être sélectionnés, et le résultat a été que les quinzes du Nord, en comparaison avec les sélections du Sud, sont essentiellement improvisées, aussi bon soient les joueurs individuellement.

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Henry « Harry » Vassal
Ici en 1891.

La confrontation annuelle entre Oxford et Cambridge au football rugby a toujours attiré une attention considérable, et plus souvent le résultat a bouleversé tous les calculs précédents. Le bilan des victoires reste pourtant équilibré, quand on voit que les « Bleus foncés » (Dark Blues) [10] ont remporté seulement huit matchs contre sept pour Cambridge, et sept nuls. De 1881 à 1884 Oxford engrangea quatre victoires. Ceci est largement dû à l’adoption d’un style de jeu amélioré, ce qui permis à cette équipe connue sous le nom de la « Vassall’s team » de maintenir un record d’invincibilité pendant près de trois saisons contre les meilleurs clubs du pays. Durant la saison suivante (1885) Cambridge revenu aux avant-postes, à leur tour, connut des victoires pendant quatre années successives.

Une autre série de matchs intéressants, à partir de 1870, est celle entre le Yorkshire et le Lancashire. Ces confrontations donnent un autre exemple d’équipes proches l’une de l’autre, car jusqu’à présent les succès du Yorkshire s’élèvent seulement à dix contre huit pour le Lancashire.

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Les matchs de Coupe sont plutôt rares dans le football rugby, même si Yorkshire County organise l’un des plus grand tournoi de ce genre, outre l’Association Cup. Il a cependant été mis en place en Angleterre, un « Championnat des comtés » (County Championship), dans lequel les comtés, dans certaines zones, se rencontrent les uns contre les autres, et ensuite les vainqueurs de groupe jouent pour la place de champion des comtés (Champion County). En 1889, quand il a été décidé de ne pas jouer de matchs internationaux, un match opposant le Champion des comtés et le Reste de l’Angleterre, a été inauguré et maintenu depuis. Au cours de ces années le comté du Yorkshire a été champion des comtés à six reprises, et à quatre reprises a battu l’équipe du Reste de l’Angleterre.

Dans le football rugby, comme joué initialement dans les « public schools », chaque équipe se composait généralement d’un nombre indéfini de joueurs, tandis que dans les matchs internationaux et de club, vingt joueurs se faisaient face de part et d’autre. Le changement de 20 à 15 (le nombre joué maintenant) a eu lieu en 1877 à la demande de l’Écosse. La modification a été souhaitée parce que les secrétaires de club avaient souvent des difficultés à mettre sur pied une équipe complète. Un style de jeu plus ouvert a suivi naturellement [11].

À une certaine époque il était de coutume de n’avoir qu’un trois-quart à l’arrière (three-quarter back) [12] . La diminution du nombre de joueurs, avec proportionnellement plus de chances pour des actions individuelles rapides, conduisit à l’introduction de deux trois-quarts, principalement pour la défense, et deux arrières (full backs). Par la suite, nous avons vu l’introduction de trois trois-quarts et la réduction du nombre d’arrières (backs) à un seul de nouveau. Telles furent les positions de quatre joueurs [13], avec le reste de l’équipe composée de deux demis (half backs) [14] et huit avants (forwards), jusqu’en 1893, quand le Pays de Galles, qui quelque temps auparavant avait introduit ce qui est maintenant connu sous le nom de système à quatre trois-quarts - réduisant leurs avants à huit pour pouvoir le mettre en place - a réussi à remporter le championnat en battant tous les autres pays [15]. Cela conduisit tout de suite à l’introduction de ce système par les autres pays dans leurs clubs, comtés et matchs internationaux. En procédant à ce changement dans l’urgence, nul doute que beaucoup de clubs se sont trop précipités, car dans plusieurs cas, à part pour la défense, cet homme d’appoint derrière les avants fut mal exploité. Cela a été très visible chez les London Scottish, un club qui peut à l’occasion obtenir les services de beaucoup des meilleurs joueurs internationaux écossais. Pourtant, avec quatre trois-quarts derrière c’était un spectacle fréquent de voir ces joueurs tenter l’ancien style d’attaque - un long dégagement au pied en touche, dans le but de donner aux avants une chance de montrer leurs puissance en mêlée. Pourtant, il y a de nombreux clubs et joueurs qui assimilent la leçon que nous ont enseignée les Gallois, et de bons trois-quarts derrière seront probablement beaucoup plus nombreux d’ici une saison ou deux. Le travail du demi a aussi subi un changement. Avec un gros paquet d’avants en face de lui, il avait beaucoup plus de possibilités d’obtenir le ballon et de faire une course vers la ligne de but adverse. Mais le nouvel état de choses a conduit à l’introduction d’avants plus légers mais plus rapides, avec le résultat que le demi de nos jours doit se limiter en grande partie à la tâche de prendre la balle quand elle quitte la mêlée, et et de la passer aux trois-quarts. Lorsque son équipe est en difficulté, il est alors très souvent attrapé avant qu’il ait eu la possibilité d’accomplir sa tâche.

Les avants en première instance étaient simplement considérés comme autant de pousseurs. Poids et force étaient nécessaires pour repousser les adversaires en arrière. Le jeu n’était alors pas aussi attrayant qu’il est devenu depuis. Un système de passes courtes a d’abord été introduit parmi les avants.

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Cette innovation atteignit la perfection avec Blackheath et quelques autres clubs. Ensuite, s’est développé un système fait de longues passes tendues (a system of long low passing) [16] par la célèbre équipe d’Oxford de Vassall, qui leur a permis, comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, de ne pas connaître la défaite durant trois saisons. L’Irlande nous a montré de manière générale un bon jeu d’avants dans les matchs internationaux. Leurs avants sont généralement de type grand, maigre et nerveux, qui sont utiles à la fois dans la mêlée et dans le jeu ouvert. En 1894, quand ils ont gagné le Tournoi, ils ont donné une démonstration à la fois du travail aux pieds et à la main, quand ils ont battu l’Angleterre à Blackheath, ce qui fit tout simplement chavirer tout le jeu d’arrière anglais. La saison dernière, l’équipe anglaise promettait de nous donner une exhibition de jeu d’avants qui n’avait jamais été surpassé. Ils ont tous été choisis parmi les clubs du Sud en raison de la façon remarquable dont ils ont mis en déroute les gens du Nord dans le match du Nord et du Sud. Ils ont continué de cette façon à la fois contre l’Irlande et le Pays de Galles, mais leur rencontre contre l’Écosse s’est soldée par un terrible échec, et les Écossais, dans quelque chose ressemblant à l’ancien style, avec un pack solide et un travail sûr des arrières, a remporté une victoire méritoire.

Il est généralement considéré dans les milieux du football rugby que le jeu est maintenant en crise. C’est un secret de polichinelle, depuis quelques années de nombreux clubs du Nord ont payé leurs joueurs pour les dédommager de la perte de temps quand ils jouent les matchs, et ont offert des incitations aux bons joueurs pour quitter les petits clubs et confier leur sort à ceux dont les coffres sont mieux remplis. La Rugby Union légiféra contre ces pratiques, après quoi une grande part des clubs du Nord membres de l’Union tenta, il y a deux ans, de faire adopter une résolution légalisant le paiement des joueurs pour la perte du temps de travail [17].

En cela, ils ont échoué, et cette année, alors que le « Rugby Union Committee » mettait en place plus de lois recherchant la suppression du professionnalisme, quelques vingt-deux des plus grands clubs dans le Yorkshire, le Lancashire et le Cheshire ont démissionné de leur adhésion à l’Union et ont formé ce qu’on appelle aujourd’hui l’« Union du Nord » (Northern Union), dans laquelle le paiement de la perte du temps de travail par le jeu de football est autorisé. La Rugby Union les a rapidement désignés comme professionnels, mais jusqu’à présent la nouvelle Union n’a pas tenté d’aller au-delà de la ligne modeste dans laquelle elle a commencé, bien qu’elle ait procédé à des changements radicaux à sa tête allant dans d’autres directions, telles que la réduction supplémentaire à douze du nombre de joueurs par équipe et l’introduction d’un ballon rond au lieu d’ovoïde comme celui actuellement utilisé.

La nouvelle Union dans sa composition actuelle est seulement un petit groupe de clubs [18], et n’est pas susceptible de croître rapidement. Qu’ils aient assez de vitalité pour vivre et prospérer reste à voir, mais à présent ils ne menacent pas trop la Rugby Union, de sorte qu’il n’y a aucune crainte à avoir sur le fait que le « County Championship » sera joué, ou que l’Angleterre ne sera pas en mesure de faire un spectacle respectable dans les matchs internationaux.

Merci à

  • F. Humbert de rugby-pioneers.com d’où sont extraites les images originales (Creative Commons license) ;
  • Kevin Hughes du pub « Fitzpatrick’s » à Montpellier pour son aide à la traduction.

[1c’est-à-dire Leeds, Chef-lieu du Yorkshire

[2Deux sports également populaires - A. Roux

[4et la Rugby Football Union fut créee - A. R.

[5Des règles différentes et leurs conséquences - A. R.

[6Le football-rugby... sport de gentlemen - A. R.

[7D’un développement régional... à une exportation vers les pays « frères » - A. R.

[8Naissance des matchs internationaux : Écosse-Angleterre - A. R.

[9En Angleterre aussi, des sudistes et des nordistes - A. R.

[10les Bleus foncés - les couleurs d’Oxford

[11Les conséquences inattendues d’une réduction du nombre de joueurs - A. R.

[12Les trois-quarts dans le jeu actuel sont les centres et les ailiers mais à l’époque les postes étaient moins fixes

[133 trois-quarts plus l’arrière

[14Les demis actuellement sont le demi de mêlée et le demi d’ouverture mais à cette époque, ces deux postes étaient moins distinctifs

[16c’est la naissance du jeu de trois-quart qui écarte le jeu vers l’extérieur - voir L’histoire des noms, pourquoi demi d’ouverture ? 3/4 centre ?

[17Une crise apparait : déjà le paiement des joueurs... et le professionnalisme naquit - A. R.

[18La « Northern Union », ancêtre de la « Rugby League » - A. R.
22 clubs fondateurs en 1895 : Batley, Bradford, Brighouse Rangers, Broughton Rangers, Halifax, Huddersfield, Hull, Hunslet, Leeds, Leigh, Liversedge, Manningham, Oldham, Rochdale Hornets, St Helens, Tyldesley, Wakefield Trinity, Warrington, Widnes, Wigan, Runcorn et Stockport.
Voir l’histoire de la NRFU sur wikipedia.


Documents joints

The growth of rugby football

27 avril 2011
Document : PDF
2 Mo

« Windsor Magazine » - 1896

Par J. F. RAMSAY.

Illustré par SYMINGTON AYTON J.




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