RÈGLES DU JEU DE FOOT-BALL (RUGBY)
Adoptées par l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques.
ARTICLE PREMIER. — Terrain. Les dimensions du terrain ne doivent pas dépasser 100 mètres de longueur, d’un but à l’autre, sur 70 mètres de largeur.
ART. 2. — Buts. Les buts sont formés chacun par deux poteaux, hauts de 4m50, plantés à 5m50 l’un de l’autre, et reliés à 3 mètres du sol par une barre transversale.
ART. 3. — Équipes ou camps. La partie se joue entre deux équipes, composées chacune de quinze joueurs, à moins qu’il n’ait été stipulé autrement.
ART. 4. — Choix des Buts. Les capitaines des deux camps tirent à pile ou face au commencement de la partie. Le gagnant a le choix du côté ou du coup d’envoi.
ART. 5. — Durée de la partie. La durée de la partie est fixée à l’avance [3]. A la mi-temps les équipes changent de côté et la partie reprend après un repos de cinq minutes.
La partie ne peut être arrêtée, ni le signal donné pour le repos de la mi-temps, tant que le ballon est en jeu.
ART. 6. — Pointage. La partie se décide à la majorité des points :
- Le gain d’un but (art. 7), vaut deux points ;
- Le gain d’un essai (art. 14), vaut un point [4] ;
- Un « tenu » (art. 17), derrière la ligne de but donne un point aux assaillants.
ART. 7. — Gain d’un but. Pour gagner un but il faut envoyer le ballon directement du terrain de jeu par dessus la barre transversale du but ennemi, que le ballon en passant touche ou non cette barre ou l’un des poteaux.
Mais le but n’est pas acquis si le ballon touche un des joueurs avant de franchir la barre, ou s’il passe au-dessus de l’un ou l’autre poteau.
Un but ne peut être gagné ni par un coup de volée [5], ni par un coup d’envoi (art. 8).
ART. 8. — Coup d’envoi. Le ballon est mise en jeu au commencement de la partie par un coup placé [6] du centre du terrain.
Il est remis enjeu de la même manière :
- A la mi-temps, par le camp opposé à celui qui l’a mis en jeu au début de la partie ;
- Après le gain d’un but par le camp qui a perdu ce but. Si le coup d’envoi fait tomber le ballon en dehors de la ligne de touche, le camp opposé a le droit de réclamer un nouveau coup d’envoi.
ART. 9. — Position des joueurs avant le coup d’envoi. Tant que le coup d’envoi n’aura pas été donné, les joueurs de l’équipe qui le donne ne dépasseront pas le milieu du terrain dans la direction du but ennemi.
En cas d’infraction et sur la réclamation des adversaires, une mêlée (art. 18) sera formée au centre du terrain.
Les joueurs du camp opposé se tiendront à dix mètres au moins du milieu du terrain, dans la direction de leur but, tant que le ballon est à terre.
En cas d’infraction le juge arbitre fera recommencer le coup d’envoi.
ART. 10. — En touche. Le ballon est en touche :
- a. S’il franchit la ligne de touche (T.T.), ou s’il vient frapper un des drapeaux de touche (DT.) ;
- b. Si le joueur qui le porte dépasse, même d’un pied, la ligne de touche.
Il est remis en jeu, du point où il est sorti du terrain :
- a. S’il a été envoyé en touche, par un joueur du camp opposé à celui qui l’y a envoyé.
- b. S’il a été porté en touche par un joueur du même camp que celui qui l’y a porté.
Dans l’un ou l’autre cas, le joueur qui remet le ballon en jeu pourra, aussitôt qu’il le jugera utile :
- i. Faire rebondir le ballon devant lui dans le terrain de jeu le saisir et courir avec, le frapper avec le pied, ou le passer à un des joueurs de son camp ;
- ii. Ou bien le lancer dans le terrain de jeu à angle droit de la ligne de touche ;
- iii. Ou bien encore apporter le ballon dans le terrain de jeu à angle droit de la ligne de touche et le mettre à terre à une distance de cinq pas au moins et de quinze pas au plus de la ligne de touche après avoir annoncé au préalable jusqu’à quelle distance il compte s’avancer ; une mêlée se forme au point désigné.
Pendant ce temps, les avants des deux camps forment la haie, se faisant face les uns aux autres.
Si le ballon n’est pas remis en jeu, ainsi qu’il est prescrit ci-dessus i, ii, iii, le camp opposé aura le droit de le prendre, pour le remettre en jeu comme il est stipulé au paragraphe iii.
ART. 11. — En touche du but. Si le ballon franchit une des lignes de touche du but ou s’il touche un des drapeaux de touche du but (DTB.), ou bien encore si le joueur qui le porte franchit même d’un pied la ligne de touche du but, le ballon est mort. Il est remis en jeu par un coup tombé [7], donné par un joueur du camp auquel appartient le but, d’un point situé à 22 mètres au plus de la ligne du but.
Si le ballon ainsi envoyé tombe en dehors de la ligne de touche, le camp opposé a le droit de réclamer un nouveau coup.
ART. 12. — Position des joueurs. Les joueurs du camp qui remet le ballon en jeu doivent se tenir derrière le joueur qui envoie le ballon.
Si le ballon n’est pas remis en jeu, comme il est prescrit ci-dessus (c’est-à-dire par un coup tombé donné à moins de 22 mètres de la ligne de but), les adversaires pourront, à leur choix, faire recommencer le coup, ou réclamer une mêlée à 22 mètres de la ligne de but et à égale distance des deux lignes de touche.
Les adversaires du joueur qui remet le ballon en jeu ne devront en rien gêner ce joueur avant qu’il ne soit à 22 mètres de la ligne de but.
En cas d’infraction, l’autre camp pourra réclamer un coup d’envoi (art. 8).
ART. 13. — Ligne de but. Tout joueur a le droit, pour défendre son but, de faire toucher [8] le ballon derrière sa ligne de but (B.B.), si le ballon y a été envoyé par un adversaire. Dans ce cas le ballon est mort et sera remis en jeu par un 22 mètres, comme il est prescrit à l’art. 11.
Mais il est interdit d’envoyer, de lancer, ou de porter le ballon derrière sa propre ligne de but et de l’y faire toucher [9].
N. B. — L’article 18 prévoit le cas ou dans une mêlée le ballon franchirait la ligne de but ; un des joueurs du camp auquel appartient ce but peut alors faire toucher le ballon.
En cas d’infraction, les adversaires auront le droit de réclamer une mêlée (art. 18) au point où était le ballon avant que l’infraction fut commise. Il en sera de même si le ballon venait à entrer en touche du but ou à toucher un des arbitres derrière la ligne de but.
N. B. - L’article 22 prévoit le cas où le joueur ayant droit à un coup franc se retire pour donner ce coup derrière sa propre ligne de but.
ART. 14. — Gain d’un essai. Quand un joueur réussit à faire toucher le ballon sur ou derrière la ligne de but du camp opposé il gagne un essai pour son camp [10].
ART. 15. Coup d ’essai. Quand un joueur a gagné un essai, un des joueurs de son camp prendra le ballon au point où il a touché terre et suivant une direction parallèle aux lignes de touche [11] il l’apportera dans le terrain de jeu à telle distance qu’il jugera utile. Là il se tiendra prêt à poser le ballon à terre pour le coup d ’essai que donnera un autre joueur de son camp.
Le coup d’essai se donnera toujours par un coup placé, faute de quoi il ne peut y avoir de but gagné.
En cas d’infraction, le ballon est mort et sera remis en jeu par un 22 mètres ainsi qu’il est prescrit à l’art. 11.
Si le coup d’essai donne suite au gain d’un but, le ballon est remis en jeu par un coup d’envoi (art. 8) ; sinon, il est mort, et sera remis en jeu par un 22 mètres, ainsi qu’il est prescrit à l’art. 11.
- Plan du terrain
- LÉGENDE
BB,’ BB. Lignes de but.
QQ, QQ. Touche du but.
BT, BT. Barre transversale. DT, DT. Drapeaux de touche.
TT, TT. Lignes de touche
PP, PP. Poteaux.
DTB, DTB. Drapeaux de touche de but.
N. B. — Les lignes de touche et les drapeaux de touche sont en touche ; les lignes de but sont dans le but ; les drapeaux de touche du but, sont en touche du but.
Position des Joueurs au commencement de la partie.
1. Arrière. 2, 2, 2. Trois quarts. 3, 3. Demi-arrière. 4. Avant. 5. Centre du terrain
ART. 16. — Position des joueurs pendant le coup d’essai. Les joueurs du camp qui donne le coup d’essai, à la seule exception de celui qui se dispose à placer le ballon, devront se retirer derrière le ballon et seul ce joueur pourra toucher le ballon.
En cas d’infraction et sur la réclamation des adversaires, le droit au coup d’essai sera perdu ; le ballon est mort et sera remis en jeu par un 22 mètres comme il est stipulé à l’art. 11.
Les défenseurs du but menacé se tiendront derrière la ligne de but, ayant toutefois le droit d’avancer un pied dans le terrain de jeu. Ils pourront charger aussitôt que le ballon aura touché terre, qu’il soit placé pour le coup d’essai ou non.
En cas d’infraction, c’est-à-dire s’ils chargent trop tôt, leurs adversaires pourront, tant que le coup d’essai n’aura pas été donné, les faire reculer de nouveau derrière leur but et le droit de charger est perdu.
ART. 17. — Tenu. Si un joueur en possession du ballon laisse saisir [12] celui-ci par un adversaire, il devra immédiatement crier tenu et mettre aussitôt le ballon à terre. Le ballon est mort (art. 19) et sera remis en jeu avec le pied. Si un nombre suffisant de joueurs se trouvent à portée il se forme une mêlée (art. 18).
En cas d’infraction, les adversaires auront le droit de réclamer un coup franc (art. 21) du point où le ballon devait être mis à terre. Après un tenu derrière la ligne de but, le ballon est remis en jeu par un 22 mètres, comme il est prescrit à l’art. 11.
ART. 18. — Mêlée. Il y a mêlée lorsque le ballon étant mis à terre ainsi qu’il est indiqué à l’article précédent, un certain nombre d’avants des deux camps, serrent les rangs, chaque camp conservant son côté, et s’efforcent de repousser leurs adversaires et d’entraîner le ballon vers le but ennemi.
N. B. — Il y a ainsi deux genres de mêlées, la mêlée ouverte et la mêlée fermée. La première se produit lorsqu’il y a tenu ; le ballon est aussitôt mis à terre, et les joueurs se trouvant à portée, le remettent en jeu. La mêlée fermée se produit lorsqu’il y a infraction ; il est convenu alors d’attendre quelques instants afin de permettre aux avants de former le cercle ; celui-ci formé, un demi arrière met le ballon dans la mêlée.
Il est interdit de saisir le ballon ou de le toucher avec la main tant qu’il n’est pas sorti de la mêlée. Toute infraction à cette règle donne aux adversaires le droit de réclamer un coup franc (art. 22).
La mêlée prend fin également si le ballon franchit la ligne de touche (art. 10) ou la ligne de but. Dans ce dernier cas il est permis de mettre aussitôt la main sur le ballon pour le faire toucher (art. 13).
ART. 19. — Ballon mort. Il est permis à tout joueur de saisir le ballon et de courir avec, tant que le ballon roule ou bondit en dedans des limites du terrain, sauf pendant une mêlée (art. 17 et 18).
Mais le ballon est mort, lorsqu’il repose immobile sur le sol en dedans des limites du terrain ; il est alors interdit de le saisir sans l’avoir d’abord remis en mouvement avec le pied.
En cas d’infraction et sur la réclamation des adversaires, une mêlée sera formée au point où le ballon était arrêté.
Le ballon est également mort, s’il touche un des arbitres ; une mêlée est alors formée au point où se trouvait l’arbitre.
ART. 20. — Défense de jeter le ballon en avant. Tout joueur en possession du ballon peut le jeter du côté de son propre but, ou le passer à un autre joueur de son camp qui se trouve derrière lui ou sur la même ligne.
Mais il est interdit de frapper le ballon avec la main, de le lancer ou de le passer en avant, c’est-à-dire, dans la direction du but ennemi.
En cas d’infraction et sur la réclamation des adversaires, une mêlée (art. 18) sera formée au point où l’infraction a été commise, à moins toutefois qu’un des adversaires n’attrape le ballon de volée (art. 21) auquel cas il aura le droit de réclamer un coup franc (art. 22) comme s’il n’avait pas été commis une faute.
ART. 21. — Arrêt de volée. Quand un joueur attrape le ballon de volée, et que celui-ci a été envoyé ou lancé par un joueur du camp opposé, il fera aussitôt une marque avec son talon [13] et il aura le droit de remettre le ballon en jeu par un coup franc (art. 22) d’un point quelconque en arrière de la marque et à égale distance de la ligne de touche.
Le ballon attrapé de volée lorsqu’il est lancé de la ligne de touche (art. 10), ne constitue pas un arrêt de volée.
ART. 22. — Coup franc. Quand un jour a obtenu un coup franc pour un arrêt de volée, il devra ou bien remettre lui-même le ballon en jeu dans la direction du camp opposé, par un coup tombé, ou par un coup de volée, ou bien le placer pour un autre joueur de son camp (comme pour le coup d’essai). Il aura soin de ne permettre à aucun autre joueur de son camp de toucher le ballon.
En cas d’infraction, les adversaires auront le droit de charger aussitôt, et la poursuite continue.
Si pour donner le coup franc le joueur se retire derrière sa propre ligne de but, il ne devra pas faire toucher le ballon, mais le renvoyer du pied dans le terrain, sous peine d’avoir à recommencer le coup.
ART. 23. — Position des Joueurs. Tant que le ballon n’a pas été envoyé, les joueurs du camp qui a droit au coup franc doivent se tenir derrière le ballon.
En cas d’infraction et sur la réclamation des adversaires une mêlée sera formée au point où le joueur a fait sa marque.
Les joueurs du camp opposé ne pourront dépasser cette marque ; mais ils ont le droit de charger d’un point quelconque à égale distance de la ligne de but.
- a. S’il s’agit d’un coup placé, aussitôt que le ballon touche terre ;
- b. Si le joueur se dispose à donner un coup tombé ou un coup de volée, aussitôt qu’il prend son élan ou fait mine de frapper le ballon du pied. Toutefois dans ce dernier cas (b), tant que le joueur n’a pas lâché le ballon, il peut toujours s’arrêter et ses adversaires devront se retirer de nouveau derrière la marque.
Si ses adversaires chargent avant que le ballon n’ait touché terre, ou que le joueur qui se dispose à donner le coup franc ait commencé à prendre son élan, il pourra, tant que le coup n’est pas donné, les faire reculer de nouveau derrière sa marque et le droit de charger est perdu.
ART. 24. — Coup franc accordé pour une infraction. Lorsque le coup franc a été accordé pour une infraction, il sera procédé de la même façon. Les adversaires du joueur qui donne le coup franc ont le droit de s’avancer jusqu’au point où l’infraction a été commise, et de charger dans les mêmes conditions que ci-dessus.
ART. 25. — Hors jeu. Tout joueur est hors jeu.
- 1° S’il pénètre, ou cherche à pénétrer dans une mêlée par le côté de ses adversaires ;
- 2° Si le ballon a été joué en dernier lieu derrière lui par un joueur de son propre camp.
Les joueurs qui sont hors jeu ne doivent ni toucher le ballon eux-mêmes, ni arrêter, ou gêner en rien aucun adversaire, avant qu’il n’ait joué le ballon, ou l’ait porté une distance de cinq pas.
Toute infraction à cette règle donne le droit au camp opposé de réclamer soit (a) une mêlée au point où le ballon a été joué en dernier lieu avant l’infraction ; soit (b) un coup franc au point où l’infraction a été commise.
Un joueur cesse d’être hors jeu :
- 1° Si le joueur de son camp qui le dernier a joué le ballon derrière lui le dépasse dans la direction du but ennemi.
- 2° Aussitôt qu’un adversaire a joué [14] le ballon, ou s’il saisit le ballon pour courir avec, dès qu’il l’a porté une distance de cinq pas.
N. B. — Un joueur ne peut jamais être hors jeu derrière sa propre ligne de but.
ART. 26. — Interdit.
- 1° Il est interdit sous aucun prétexte de saisir ou de retenir un joueur qui n’est pas en possession du ballon ;
- 2° Il est interdit, sauf dans une mêlée, de gêner en rien un adversaire qui n’est pas en possession du ballon et qui ne cherche pas à s’en approcher ;
- 3° Il est interdit à tout joueur qui ne court pas avec le ballon de repousser un adversaire à bras tendu.
Toute infraction à ces trois règlements donne aux adversaires le droit de réclamer un coup franc au point où l’infraction a été commise. - 4° Il est interdit de donner volontairement des coups de pied ou des crocs-en-jambe, d’arrêter un joueur en le saisissant par le cou ou au-dessous des genoux.
Toute infraction à ce règlement peut entraîner l’expulsion du joueur après un premier avertissement. - 5° Il est interdit de jouer avec des souliers à clous ou avec des plaques de fer ou de gutta-percha.
Des Arbitres.
ARTICLE PREMIER. — Dans tous les concours inter-clubs ou inter-scolaires organisés par l’Union, le Comité de l’Union désignera deux arbitres et un juge-arbitre.
ART. 2. — Fonctions des arbitres. — Les arbitres ne peuvent intervenir dans la partie, sauf dans les cas suivants :
- 1° Pour s’assurer qu’aucun des joueurs ne porte des clous ou des plaques de métal ou de gutta-percha à ses souliers ;
- 2° Que dans les coups d’envoi les joueurs sont à leur place ;
- 3° Quand le ballon est en touche ou en touche du but, sur la ligne de touche qu’ils sont chargés de surveiller, ils lèveront leur canne pour attirer l’attention du juge-arbitre ;
- 4° Pendant le coup d’essai, ils se tiendront à chacun des poteaux du but menacé pour s’assurer s’il y a gain d’un but ou non.
ART. 3. — Fonctions du juge-arbitre. — Le juge-arbitre à le devoir d’arrêter la partie par un coup de sifflet dans les cas suivants :
- 1° A la mi-temps et à la fin de la partie ; mais dans l’un et l’autre cas, il doit attendre pour donner le signal, que le ballon cesse d’être en jeu. Si un essai ou un coup franc viennent d’être obtenus, il laissera donner le coup d’essai ou le coup franc, et arrêtera la partie immédiatement après ;
- 2° S’il s’aperçoit qu’un des joueurs porte des clous ou des plaques de métal ou de gutta-percha à ses souliers ;
Ou s’il s’aperçoit qu’un joueur joue d’une manière brutale ou incorrecte ;
Ou si un joueur tombe à terre pendant la mêlée et qu’il y a danger à ce que la partie continue ;
Dans l’un ou l’autre cas, la partie reprend par une mêlée au point où était le ballon au moment de l’interruption ; - 3° Pour confirmer le gain d’un but ;
- 4° Pour confirmer un tenu ;
- 5° Pour confirmer un arrêt de volée.
- 6° Lorsqu’un des arbitres lève sa canne pour indiquer que le ballon est en touche ou en touche du but ;
- 7° Sur la réclamation des joueurs après une infraction s’il juge la réclamation fondée ;
Toute réclamation doit être faite en levant la main et aussitôt que l’infraction a été commise.
Il est interdit aux joueurs, sous peine d’exclusion, de discuter les décisions du juge-arbitre.
Les joueurs ne doivent tenir aucun compte d’une réclamation faite par leurs adversaires, ni s’arrêter de jouer, tant que le juge-arbitre n’a pas fait droit à cette réclamation par un coup de sifflet.
Le juge-arbitre a le droit, dans le cas d’une infraction, d’accorder un essai s’il pense que cet essai aurait inévitablement été obtenu si l’infraction n’avait pas été commise ; le coup d’essai, se fera alors d’un point quelconque à égale distance de la ligne de touche que le point où l’infraction à été commise.
De même, si le juge-arbitre pense qu’un essai obtenu, grâce à une infraction, ne l’aurait pas été sans cette infraction, l’essai ne sera pas accordé et le ballon sera remis en jeu par un 22 mètres, comme il est est stipulé à l’art. 11.
ART. 4. — Seules les règles adoptées par l’Union pourront servir de base aux décisions du juge-arbitre.
La Commission :
G. DE SAINT-CLAIR, Baron PIERRE DE COUBERTIN, C. HEYWOOD, SAINT-CHAFFRAY, L.-H. SANDFORD.